L’éducation française catholique était la deuxième carrière de M. Bidal, qu’il a pratiqué pendant plus de 40 ans et il était encore conseiller scolaire. Il a servi cinq mandats à titre de vice-président et neuf mandats à titre de président du CSC Nouvelon. Il avait déjà annoncé qu’il ne solliciterait pas de nouveau mandat.
En entrevue avec Le Voyageur en janvier, M. Bidal a indiqué qu’il était «fier de ce que j’ai accompli. On a construit plusieurs nouvelles écoles. On a aussi détruit des écoles désuètes et on les a rebâties meilleurs», déclare-t-il.
Il n’a pas seulement été conseillers scolaires, il a d’abord été président de l’Association des parents et instituteurs catholiques (APIC) de l’école Léon XIII, en 1975, directeur régional de Parents partenaires en éducation (PPE) en 1987 et a formé des Conseils d’école catholique (CEC) dans toute la province.
«Mon collègue et mon ami André a toujours eu un intérêt indéniable à maintenir la vitalité du français et de la catholicité sur le plan éducatif, politique, économique et culturel. Il a établi d’excellentes relations avec les communautés scolaires afin de promouvoir l’éducation catholique de langue française et en faire un droit acquis qu’il protège avec vigueur», raconte la présidente de l’AFOCSC, Johanne Lacombe, par voie de communiqué.
«Par ses efforts, André Bidal a contribué à l’essor de l’éducation catholique de langue française en Ontario», déclare la présidente du CSC Nouvelon, Suzanne Salituri. «André se démarque par son ouverture d’esprit et son engagement continu à encourager ses pairs dans leurs rôles et fonctions en tant que conseillers scolaires. Il a toujours cherché à bâtir leur capacité afin qu’ils deviennent des leaders, eux aussi.»
« André est un modèle accessible, fier d’être francophone et catholique. Son leadership, sa passion et son dévouement envers l’éducation catholique de langue française ont fait de lui un chef de file exceptionnel», ajoute le directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier au CSC Nouvelon, Paul Henry.