Place des arts
14 ans après que l’idée de bâtir un centre de production artistique au centre-ville ait germé lors d’une rencontre du groupe Planification Sudbury, presque 4 ans après le début de la construction, la Place des Arts du Grand Sudbury ouvrait finalement ses portes. Et ça s’est fait en grand.
La partie officielle de l’évènement regroupait tous les acteurs qui ont appuyé et financé le projet, soit les politiciens fédéraux, provinciaux et municipaux, ainsi que les représentants de nos groupes artistiques qui ont piloté ce rêve. Le tout dans la merveilleuse Grande salle de spectacle de la Place des Arts. La foule de 300 personnes a entendu les histoires de lobbying politique, de défis de construction, de logistique complexe qui ont marqué cette réalisation. Mais ce qui est ressorti de tous ces discours, c’est le désir de travailler ensemble pour enfin donner à Sudbury la place qui lui revient en tant que capitale culturelle de la francophonie canadienne.
Ce qui a cependant le plus ébloui les centaines de personnes qui se sont rendues aux Portes ouvertes de vendredi et samedi, c’est l’édifice lui-même. Il est beau. Il a été aménagé avec soins et intelligence. Il regroupe les organismes culturels phares de notre communauté, mais il a surtout été créé en tant que centre de regroupement de la communauté avec salles d’expositions, bistro, centre de la petite enfance et plein d’autres choses que vous devez découvrir.
Pour découvrir la Place des Arts, vous êtes conviés au 10e Salon du livre qui s’y déroulera cette fin de semaine.
Université de Sudbury
Quelques heures avant le début des cérémonies à la Place des Arts, un autre évènement marquant s’est déroulé à l’Université de Sudbury (UdeS).
Comme vous le savez, l’UdeS a dû mettre fin à ses programmes il y a plus d’un an après que la mal gérée Université Laurentienne ait dissous la fédération avec les trois universités qui l’ont mise au monde. Depuis, l’UdeS s’est déconfessionnalisée afin de devenir une université de langue française. Pour ce faire, elle doit cependant obtenir du gouvernement ontarien le pouvoir de décerner des diplômes. Et ça, c’est compliqué.
L’annonce de vendredi portait d’ailleurs sur cette question. Le gouvernement fédéral donne 1,9 million $ à l’UdeS pour entreprendre les études et la planification qu’elle doit soumettre à la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire. La subvention fédérale permettra à l’UdeS d’embaucher du personnel pour entreprendre cette démarche ainsi que pour commencer à imaginer une programmation académique.
Ce qui est le plus intéressant dans tout ça, c’est que la demande pour ces fonds fédéraux vient de la ministre ontarienne des Collèges et Université. Est-ce à dire qu’il y a enfin une ouverture de la part de l’Ontario pour émettre une charte complète à l’UdeS? Nous le croyons et l’espérons.