Les Désorganizés ont été les premiers à monter sur scène avec un mélange de musique rock et traditionnelle. Ce que le chanteur du groupe, Zachary Martin, retiendra de la formation qu’il a reçue au cours de la fin de semaine, ce sera les petits détails qui peuvent être ajoutés à une chanson pour la rendre plus dynamique, comme des pauses et des «surprises». «Nos cerveaux sont pleins de nouveaux trucs, de façons de communiquer ensemble», dit-il au sujet de la formation et des conseils reçus de leur mentor de la fin de semaine, Stef Paquette.
Le batteur, Sheldon Gauthier, révèle que le son unique du groupe d’Orléans provient des gouts très distincts des membres. «Je suis plus dans Rush, le rock progressif, le soul.» «Moi, je suis plus dans le blues, le vieux soul. Notre violoniste est plus dans le folk et le theatrical rock. On met ça ensemble et on essaie de voir ce qu’on peut faire», explique Zachary Martin.
La voix grave et douce de Kaiday a marqué les spectateurs. Ce qu’elle retiendra de son passage à Sudbury, ce sont les conseils que lui a offerts son mentor, le musicien Dan Bédard, pour offrir une meilleure performance sur scène. «Comment améliorer les chansons pour garder l’audience captivée», précise-t-elle. La chanteuse d’Ottawa a adoré son passage à Sudbury et «la petite famille» qu’elle s’est créée pendant la fin de semaine.
Les seuls représentants de la région, le groupe Philippe Mathieu, ont clos le spectacle avec trois chansons qui oscillaient entre balades et pop. L’auteur-compositeur-interprète était accompagné de Michel Roux à la guitare, Patrick Wright à la basse et Nikola Goulet à la batterie. Philippe Mathieu prépare d’ailleurs un album, qu’il enregistrera cet été.
«J’ai appris comment gérer le dynamisme des chansons et comment parler entre les chansons. C’est un grand morceau que je n’avais pas», révèle-t-il. Il a également modifié les paroles de quelques-unes de ses chansons avec l’aide de Stef Paquette et de son mentor, Jacques Grylls.
Philippe Mathieu ajoute que La Brunante a gagné en importance avec la fin du programme de musique de l’Université Laurentienne et les difficultés de celui au Collège Cambrian. «C’est pas mal la seule formation sérieuse qu’il y a ici. Les leçons privées peuvent t’amener seulement à un certain point. Les leçons qu’on a eu ici, c’était d’autant plus important.»
NDLR : Philippe Mathieu est journaliste au Voyageur.

Les Désorganizés d’Orléans

Les Désorganizés d’Orléans

Kaiday d’Ottawa

Kaiday d’Ottawa

Le groupe Philippe Mathieu de Sudbury

Le groupe Philippe Mathieu de Sudbury