Lorsque l’on pense aux villes idéales pour étudier l’architecture, certains pensent automatiquement l’Europe, et non la Tunisie. «Il n’a pas d’endroit plus inconnu que la Tunisie», affirme le professeur du programme de Technologie de l’architecture du Collège Boréal, Denis Ouimet.
«C’est un pays qui existait avant l’Empire romain, donc, il existe depuis plusieurs centaines d’années avant Jésus-Christ. Voir un pays avec tellement d’histoire architecturale est très intéressant», dit-il.
Une des raisons pour choisir la Tunisie est simplement économique. Un dinar, la monnaie Tunisienne, représente environ 0,42 $ canadien. «Cela veut dire que, par exemple, un voyage en taxi qui couterait environ 20 $ ici à Sudbury peut représenter quelques dollars canadiens», dit-il.
Puisqu’il s’agit d’un voyage basé sur l’étude de l’architecture, le programme a décidé sur un endroit très unique qui est certain de payer des dividendes aux élèves.

Parmi les nombreuses nouvelles expériences auxquelles les étudiants ont participé, M. Ouimet mentionne qu’ils ont compris à quel point il est important de prendre en considération l’emplacement d’un nouveau projet lorsqu’on l’entreprend. «Par exemple, en Tunisie, il peut faire jusqu’à 45oC dehors et 20oC à l’intérieur, hiver et été. On ne voit pas ça à Sudbury. Donc, il fallait faire toute sorte d’expérimentations sur comment mesurer les fenêtres et les portes», dit-il.
M. Ouimet croit fermement qu’il faut s’ouvrir à de nouvelles expériences et il est heureux de jouer un rôle important pour ses élèves. «J’ai une élève qui n’avait jamais été dans un avion. Elle n’a jamais voyagé, elle vient de Sudbury et là, elle essaie d’y retourner en Tunisie avec ses amis», mentionne-t-il.
L’un des plus grands moments du voyage a été de filmer une zone où certaines scènes de Star Wars ont été tournées. «C’était vraiment intéressant de voir le terrain», raconte-t-il.
