
Pochette du nouvel album d’Edouard Landry.
À travers cette chanson et l’ensemble de son nouvel album, Salon des refusés, Edouard Landry «capte en musique l’essence de la lumière, du mouvement et de l’instant présent, des thèmes chers à Monet et aux artistes du mouvement impressionniste».
«Je me suis basé sur la vie de Claude Monet, un peintre impressionniste qui peinturait en plein air. J’ai trouvé ça intéressant comme sujet», explique-t-il.
Les paroles de En plein air traduisent la vision d’un artiste en quête de beauté fugace, explorant la nature en constante évolution, comme un peintre à la recherche du moment parfait.
L’artiste souligne qu’avec des sonorités riches et nuancées, la chanson est une invitation à la contemplation, rappelant les paysages baignés de lumière.
«L’approche instrumentale fusionne guitare acoustique, piano, accordéon, et harmonies dans une texture sonore qui évoque les coups de pinceau vibrants de Claude Monet sur sa toile», mentionne M. Landry, dans une annonce publiée lors du lancement du premier single de son album.
La chanson traduit «l’amour des arts, aller dehors, se promener et s’étirer en plein air. Avec cette chanson-là, je voulais capter l’amour de faire l’art pour l’art», a-t-il confié au Voyageur.
«Le feedback est encourageant»
Depuis un peu plus d’un mois que la chanson En plein air est sur le marché, l’auteur dit être encouragé par le feedback qu’il reçoit des radios qui la jouent.
«Les radios m’indiquent que la chanson est en train de tourner, les auditeurs aiment la chanson, ils disent que ça fait bouger, que ça les fait sourire. Le feedback est bon jusqu’à date», se félicite l’artiste.
M. Landry affirme que ceux qui l’écoutent apprécient notamment l’harmonie entre les instruments et les voix.
«Ça donne le sentiment d’être dehors, en plein air, ça parle de la nature, du soleil, des nuages, mais aussi de l’hiver, avec des sons organiques. Les gens aiment cela », explique-t-il.
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Pourquoi le titre «Salon des refusés »?
Edouard Landry répond à cette question. Il raconte. «Il y a longtemps, l’Académie des Beaux-arts et l’État français organisaient en France le Salon de Paris. En 1863, cinq mille œuvres ont été soumises pour faire partie du Salon et 3 000 de ces œuvres ont été refusées. Napoléon III a ensuite eu l’idée de créer un Salon à part qu’on a appelé le Salon des refusés».
Parmi les œuvres refusées, poursuit M. « il y avait le tableau Soleil Levant de Claude Monet. Ce tableau a été critiqué par un journaliste. Et c’est celui-ci qui a inventé le terme impression qui a conduit au mouvement impressionniste. Alors, le grand message de mon album : c’est de continuer à faire l’art, parfois en dehors des industries, malgré les critiques qu’on peut recevoir de temps en temps».
Le 18 mars, l’album Salon des refusés sera disponible en numérique et sur CD.