
Tammy Poulin.
Une dizaine de personnes ont participé à l’atelier de tissage, auquel les membres du groupe La Joie de Vivre avaient été invités à s’inscrire, explique Suzanne Lévesque.
«Elles ont pu fabriquer des linges à vaisselle ou des couvertures, avec un maximum de cinq participants par jour», ajoute-t-elle.
Ils étaient plusieurs à découvrir le tissage au métier pour la première fois, comme Tammy Poulin, qui trouve cette expérience très enrichissante.
«J’aime bien la vaisselle et je voulais apprendre à en fabriquer. J’apprécie aussi beaucoup le travail que les femmes mettent dedans pour créer un linge à vaisselle», raconte-t-elle, en souriant.
Un savoir-faire à partager
Diane Hachey, qui pratique cette activité depuis plus de six ans, est une autre personne qui excelle dans ce domaine. C’est la première fois qu’elle s’y adonne au club et elle partage son enthousiasme : «je réalise toutes mes couvertures et je les offre à ma famille, mes oncles, mes tantes, mes cousines – chaque fois que je pars en voyage» .
En riant, elle ajoute : « Récemment, je me suis dit qu’il serait temps de m’en faire une pour moi-même, car j’offre toujours tout comme cadeau !». Pour Mme Diane, créer ces couvertures lui procure non seulement de la joie, mais aussi la satisfaction de partager un peu de son travail et de son affection avec ceux qu’elle aime.

Suzanne Levesque.
Tisser des liens :
L’activité a permis non seulement d’apprendre le tissage au métier, mais aussi de briser l’isolement. Les participantes ont eu droit à un lunch gratuit, créant ainsi un moment de détente et de plaisir. Elles ont pu discuter, échanger sur leur journée et apprendre à se connaître dans une bonne ambiance.
«On était toutes assises à la même table. On a parlé de notre journée, de comment ça s’était passé et si on avait aimé l’expérience. Ça nous a permis de tisser des liens», explique la coordonnatrice Suzanne Lévesque.
Diane Hachey partage le même avis : «Il y a beaucoup de femmes qui ne sortent pas souvent, surtout en hiver. Avec le froid, la neige et les tempêtes, c’est difficile. Cette activité leur donne l’occasion de briser l’isolement».
Elle ajoute : «Il y en a qui ne conduisent pas. Mais il y a toujours quelqu’un pour aller les chercher, que ce soit des participantes ou des bénévoles. Elles sont accompagnées jusqu’au métier à tisser».
En plus d’apprendre un nouvel art, les participantes ont trouvé un espace où elles se sentent écoutées et soutenues.
Un espace accueillant
En plus d’apprendre un nouvel art, les participantes ont trouvé un espace où elles se sentent écoutées et soutenues. La coordonnatrice Suzanne Lévesque souligne la qualité des installations du groupe La Joie de Vivre à Geraldton : «On a vraiment une belle salle de métier avec six métiers à tisser. Cela permet d’initier de nouvelles personnes et de leur faire passer du bon temps et de leur apprendre quelque chose de nouveau».
Elle tient également à souligner le rôle essentiel des bénévoles qui ont contribué au succès de l’atelier. Elle remercie Marie-Jeanne Gignac et Lucette Joseph, qui se sont investies pour encadrer les participantes et assurer le bon déroulement de l’activité.