Ce sera la première fois en trois ans que les dignitaires de Greenstone, l’AFNOO, les élèves et le personnel des deux conseils scolaires de langue française et le grand public pourront se réunir en personne et assister au lever du drapeau franco-ontarien. Les organisateurs vont entre autres faire le point sur les gains de la communauté francophone et faire valoir les nombreuses réussites.
«Cette journée nous permet d’exprimer notre fierté, notre sentiment d’appartenance, montrer notre existence, notre présence et la richesse de notre histoire», indique la directrice générale de l’AFNOO, Élodie Grunerud.
«En invitant le maire et ses conseillers municipaux à célébrer et à souligner cette journée, cela accroit notre crédibilité, visibilité auprès de notre communauté, mais aussi auprès des anglophones. Pour nous, cette proclamation reflète un engagement à assurer que les francophones de toutes origines puissent s’épanouir pleinement dans la Municipalité de Greenstone», ajoute-t-elle.
Il y a dix ans, Greenstone était l’une des premières collectivités du Nord-Ouest de la province à hisser le drapeau emblématique vert et blanc. La municipalité dans son ensemble est également désignée en vertu de la Loi sur les services en français de l’Ontario.
Pour le maire, Rénald Beaulieu, la Journée des Franco-Ontariennes et des Franco-Ontariens est une occasion de se souvenir de tous les combats qui ont été menés pour améliorer la situation de cette communauté culturelle en situation minoritaire.
«Ça n’a pas toujours été facile. Lorsque j’ai commencé mes premières années, il y avait des écoles francophones ici à Greenstone dans la communauté de Longlac, mais il fallait toujours être au combat si tu veux», se souvient M. Beaulieu.
«J’ai personnellement parti le club francophone à Longlac et j’ai eu ça à cœur. Je suis ici depuis presque ma naissance et, pour moi, c’est une journée très importante pour tous les francophones d’être capable de s’identifier comme des francophones dans nos communautés».
«Dépendant où qu’on est, c’est quelque chose que je trouve qui manque encore. Je n’ai pas peur de m’identifier comme francophone et je pense que c’est important pour tous les gens.»