«Un événement comme le Festival des Folies Franco-Fun est une vitrine pour notre communauté. C’est l’occasion de montrer au reste du monde la richesse de notre culture et de notre langue, de créer des liens et de renforcer notre fierté», affirme la présidente de l’ACFO Témiskaming, Annik Boucher.
Le défi de faire renaître le Festival était grand. Retrouver cette anticipation, cette excitation d’éditions antérieures. La pandémie avait réduit à peu de choses la place que le Festival occupait dans la vie des francophones du sud du Témiskaming en avril. Grâce à une subvention du plan de relance des activités prépandémiques de la Fondation Trillium, L’ACFO a pu embaucher une chargée de projet : Mélissa Bela Koe. «Comme nouvelle arrivante, le Festival est mon premier emploi au Canada et j’en suis fière».
De son côté, Ghislain Lambert, un des organisateurs de la première heure du festival, témoigne : «Je rencontre des jeunes qui me parlent des journées scolaires du Festival. Ils s’en souviennent! Les francophones aiment s’amuser en français; les mêmes personnes reviennent d’année en année. Il y a même des anglophones qui participent».
«J’ai créé de bons liens au cours des années. Certains sont devenus de bons amis; j’ai appris à connaître un autre aspect des personnes.»
À l’annonce publique de la programmation du Festival par le trio composé de Melissa Bela Koe, Annick Boucher, et de la directrice générale de l’ACFO, Joline Rivard, l’esprit de la folie du Festival était bien présent : l’excitation était dans l’air, le rire était communicatif. Elles avaient hâte de vivre les activités. Ça promet! «Il fait bon d’être francophone parmi les nôtres», s’exclame Annick Boucher.
Ghislain Lambert.
Il y aura la guerre des clans !
Tous les francophones du sud du Témiskaming se souviennent du Festival des Folies Franco-Fun. «Quand j’ai dit à une amie qu’il y aurait un Festival cette année, elle m’a tout de suite demandé : «Est-ce qu’il va y avoir la guerre des clans?», raconte Joline Rivard.
«J’ai tellement hâte de voir la pièce Les Wasins jouée par la troupe Grouille ou Rouille et le retour de la guerre des clans.»
En effet, la guerre des clans fait revivre le très populaire jeu télévisé avec ce quiz palpitant où quatre familles s’affrontent. Ça rejoint trois générations. Même les gens dans la salle participent : «On le voit dans leur vissage», ajoute Annick Boucher! C’est toujours une soirée explosive pleine de rires, de suspense et de rebondissements.
«On ne sait jamais que va répondre la petite fille de quatre ans à sa question», ajoute Joline Rivard. «C’est humoristique et toujours inattendu.» Cette année, la famille gagnante aura un prix et, en prime, Annick Boucher, qui vient de prendre sa retraite, promet de faire une démonstration publique du grand écart!
Ghislain Lambert.
Le groupe Swing-LGS y sera
Un autre volet du Festival qui crée de l’engouement est la présence du groupe Swing-LGS. Ce sera un spectacle scolaire pour les élèves de la maternelle à la 12e année.
LGS est prêt à faire danser les élèves sur des rythmes endiablés. Normalement, l’ACFO n’aurait pas été en mesure de faire venir un groupe musical du calibre de LGS. C’est le Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières qui a accepté de combler l’écart pour payer le cachet des artistes.
Une nouveauté du festival est le concours Vidéo Franco. Il s’adresse surtout aux jeunes. C’est une façon de les impliquer. C’est une occasion d’affirmer leur francophonie en musique. Le ou la gagnante recevra un prix de 250 $.
Le Festival a des activités chaque jour. Le mercredi, c’est la journée 55 et plus. Le dîner est offert par le Centre de santé communautaire du Témiskaming. Cette activité fait toujours salle comble dans une atmosphère de joie de vivre.
Les jeux sont originaux, mêlés avec le bingo, un rallye et une course de chevaux. «Cette année, on a voulu ajouter une atmosphère de cabane à sucre et Josée Gauvreau va animer la foule avec des chansons à répondre», confirme Ghislain Lambert.
Le jeudi, c’est le Centre d’éducation des adultes de New Liskeard qui stimulera les cerveaux avec des jeux variés en français.
Le samedi en famille
Une autre activité populaire est le samedi en famille. C’est gratuit. Cette fête en famille est conçue pour les enfants avec du bricolage, le spectacle JOJO, des jeux gonflables et bien d’autres surprises.
Durant le samedi, les festivaliers pourront aussi se rendre à l’École secondaire catholique Ste-Marie pour un jeu d’évasion. L’activité est présentée par le Centre de prévention du suicide du Témiscamingue. «C’est une bonne façon de faire travailler les méninges», dit Nadine Jutras qui a proposé l’activité.
Le samedi soir promet encore d’être un temps fort du festival. La soirée commence par la remise de la Pierre angulaire remise à l’organisme qui s’est démarqué pour son engagement envers la francophonie dans notre région cette année.
Ce sera suivi de la musique folklorique francophone revisitée avec Sylvie Plante et Joëlle Roy, deux musiciennes de grand talent originaires de la région. Enfin la soirée se terminera avec le groupe Swing-LGS. Joline Rivard promet : «Ça va brasser!»
Le Festival se termine le dimanche avec une messe à l’Église Sainte-Croix de Haileybury, suivie d’un brunch au sous-sol, offert par le Club Richelieu de New Liskeard.
Joline Rivard est enthousiaste : «J’ai vu tout le dévouement de Mélissa Bels Koe pour le Festival. Elle est assidue à la tâche et attentive aux détails. Je vous invite à suivre la page Facebook du Festival de Folies Franco-Fun ou à consulter sur Instagram [email protected]».
