Et pour cause, les femmes qui sont victimes aujourd’hui de violences en tous genres, notamment de viols, dans le conflit armé opposant la République démocratique du Congo et le Rwanda, ne scandalisent pas tellement en Occident. 

C’est aussi le cas au Soudan où des puissances mondiales, à leur tête la Russie et les États Unis, s’affrontent par populations locales interposées. Pour des intérêts économiques et géostratégiques. 

Cela est valable aussi en Afghanistan et en Iran, où la course pour placer à la tête des deux pays des gouvernements favorables à telle ou telle autre idéologie, dans le sillage de la guerre froide, a fini par encourager la montée de l’islamisme, ce qui a abouti aux régimes des Mollahs et des Talibans, à partir des années 1970.  

Et les premières victimes sont toujours les femmes. Ces mêmes femmes pour lesquelles des puissances occidentales affirment intervenir militairement dans biens des régions du monde, pour leur offrir un cadre démocratique et sécuritaire.

Il se trouve que dans toutes ces régions, et on peut citer l’Irak, la Libye et l’Afghanistan, la situation des femmes est bien plus pire qu’avant. En Irak, elles ont été carrément soumises à l’esclavage sexuel, après l’intervention armée des États Unis en 2003. 

Au Niger comme au Nigeria, la lutte pour les ressources naturelles à travers la manipulation de groupes armés locaux a causé pour effet des exactions d’une rare violence contre les femmes, et aujourd’hui encore, l’intervention directe de la Russie, et de façon moins visible de la Chine, dans la région, notamment au Sahel, a pour cause le massacre de populations au Nord du Mali, avec pour premières victimes les femmes et les enfants. 

Les exemples sont encore multiples, mais les images sont peu ou pas présentes à l’ouverture des journaux télévisés. 

C’est pour dire que les droits de la femme sont parfois un sujet de consommation locale dans bien des pays occidentaux. Dans ces pays démocratiques où on tente de plaire aux électrices, en leur assurant que leur pays fait tout pour sauver des femmes dans le monde. Mais qu’en réalité, on ne fait qu’empirer leur situation.