Même s’il est impossible pour l’instant de savoir si la poussière soulevée par la COVID-19 sera suffisamment retombée pour un retour en classes des institutions postsecondaire à l’automne, le gouvernement ontarien «espère le meilleur et se prépare au pire».
C’est l’état d’esprit dans lequel se trouver le ministre des Collèges et des Universités, Ross Romano.
Son ministère est à la planche à dessin pour préparer son plan de retour à l’école dans les institutions postsecondaire de la province. M. Romano a notamment indiqué que son gouvernement s’intéresse à un modèle hybride, où il y aurait certains cours offerts en classe et d’autres en ligne.
Depuis le début de la crise, les cours universitaires et les examens sont offerts uniquement en ligne en Ontario.
Doug Ford veut que l’Ontario découvre le vaccin contre la COVID-19
Le ministre Romano était présent pour parler des 15 projets «viables et prometteurs» qui ont été choisis pour recevoir un financement du Fonds ontarien de recherche pour l’intervention rapide contre la COVID-19.
Ces projets serviront à développer un vaccin ainsi que de nouvelles techniques de dépistage. Le premier ministre Doug Ford a partagé son souhait de voir l’Ontario devenir la première à découvrir un vaccin contre le coronavirus.
Le ministre des Collèges et des Universités a annoncé que 7,2 millions $ ont été octroyés jusqu’à présent et que ce n’est que la première d’une série d’annonces en ce sens. Le fonds pour la recherche contre la COVID-19 totalise 20 millions $.
Tests toujours insuffisants
Depuis le début de la crise, l’Ontario n’a jamais réussi à atteindre sa cible de nombre de tests quotidiens dans les temps prévus.
La province a effectué 10 506 tests mercredi, en hausse comparativement à la veille. Toutefois, la cible provinciale est actuellement de 16 000 tests quotidiens. Les laboratoires de l’Ontario ont la capacité d’analyser 20 000 tests par jour, dit-on.
Jeudi, Doug Ford a partagé une fois de plus sa frustration, étant donné que le dépistage se fait toujours de façon insuffisante, à son avis. «Comme vous pouvez le voir, je suis un peu énervé aujourd’hui», a-t-il souligné.
Il a répété qu’il ne cessera pas de pousser les bureaux de santé régionaux à continuer le dépistage. «Je serai comme un gorille de 800 livres sur leur dos.»
Le gouvernement Ford prépare un plan de dépistage aléatoire, qui visera notamment les camionneurs, les enseignants et le personnel en garderie, entre autres.