L’artiste est heureux d’avoir eu la chance de lancer son album pendant la fin de semaine de musique organisée par La Slague. Pour l’instant, il trouve que l’album est bien reçu par la communauté, entre autres grâce à la Nuit émergente, où un bon nombre de personnes ont porté une attention particulière au lancement exclusif.
«Cet album représente pour moi un nouveau chapitre dans ma vie. C’est un ouvrage assez personnel qui a été confectionné pour la population. Des histoires communes que l’on peut vivre au quotidien. L’album parle de l’amour en général et c’est comme si je fais place au “nouveau Philippe” et je dis adieu à l’“ancien Philippe”», affirme-t-il.
M. Mathieu désire que les gens ressentent les émotions qu’ils ressentaient lors de l’écriture de chaque chanson qui figure sur son album : «Toutes choses passent. C’est un message d’espoir, mais surtout un message pour emmener les personnes à savourer chaque instant avec ceux qui leur sont chers.»
Pour la préparation de cet album, il a travaillé aux côtés de Stef Paquette et de Jean-Guy «Chuck» Labelle, qui font également partie de ses inspirations et influences musicales. Mais M. Mathieu a aussi été influencé par la musique pop américaine.
À Granby en aout
Un nouvel horizon s’ouvre à Philippe Mathieu, car il est l’un des demi-finalistes du Festival international de la chanson de Granby. Il a passé une partie de la semaine dernière dans la ville québécoise en préparation pour le festival, qui aura lieu du 10 au 20 aout.
Il a obtenu sa place grâce à sa participation à Rond Point l’an dernier. Au cours des trois jours, ils ont visité la salle, suivi des formations, des ateliers, etc.
Le Sudburois est l’un des six artistes hors Québec qui font partie des vingt-quatre participants (il y a des artistes solos et des groupes) du Festival. L’adaptation à cette réalité fait d’ailleurs partie des défis. «Je me lance dans une autre culture. Il y a des différences de vocabulaire, j’apprends beaucoup de nouveaux mots. On se sent vraiment comme dans un autre pays», raconte-t-il.
D’ici au festival, il a du travail. Les organisateurs leur ont donné quelques défis, comme une chanson imposée à préparer à deux.
Pour espérer gagner, il estime qu’il devra «donner le meilleur spectacle que j’ai jamais fait. C’est quand même quelque chose d’assez lourd, parce qu’on nous dit que si des agents nous approchent, ça va être là, à la finale».
Il ne se met pas trop de pression quand même; il y va principalement pour l’expérience et le plaisir d’y participer. «C’est impossible de ne pas avoir [la possibilité d’une victoire] en arrière de la tête. Mais même si je perds, j’ai quand même gagné cette expérience-là avec ce bon monde-là.»
Vous pouvez écouter l’album Salut, Philippe sur : Spotify, Apple Music, YouTube et Tidal.
