Le fil conducteur de la saison tourne autour de l’acceptation de nos limites et de celles de notre planète. Le thème «Il n’y a pas d’extraterrestres, il n’y a que nous» rappelle que personne ne viendra nous sauver, mais aussi que nous sommes tous différents, bizarres et responsables de nos décisions.

Ce que Dillon Orr surnomme du «théâtre écologique» se reflètera dans les sujets, mais aussi dans les pratiques, alors que toutes les productions seront créées de façon la plus écoresponsable possible.

La planète nord-ontarienne

L’aspect local et communautaire n’est pas à négliger dans l’offre à venir au cours des prochains mois. Quatre des dix présentations seront créées par des artisans de Sudbury et du Nord de l‘Ontario.

L’annonce souvent la plus attendue est le spectacle communautaire. Cette année, il s’agira d’un tout nouveau texte de l’auteur originaire de Smooth Rock Falls, Michel Ouellette. La terre est gronde est un texte tragicomique qui «dénonce les défectuosités de notre époque, dans l’existentialisme et dans la fragilité humaine». 

Les dates de présentations de la pièce communautaire sortent de l’habituel des dernières années, car la pièce sera présentée à la mi-décembre — plutôt qu’à la fin janvier. La mise en scène sera la dernière tâche de Dillon Orr, qui quitte la direction artistique en octobre avec le retour de Marie-Pierre Proulx. Pour respecter ce calendrier accéléré, les auditions ont commencé après le lancement de la saison le 31 aout. Il reste tout de même des rôles à combler. Une autre séance d’auditions aura lieu en soirée le 6 septembre. Pour les détails et vous inscrire, écrivez à [email protected].

Par ici, le talent! sera également de retour début mars. Ce spectacle met spécifiquement en vedette des immigrants qui présentent leurs talents artistiques dans une formule de concours. Ce sera une fois de plus présenté avec la collaboration du Centre de santé communautaire du Grand Sudbury et Communauté francophone accueillante – Sudbury.

Dans son mandat de développement des talents théâtraux nord-ontariens, le TNO prend souvent sous son aile des auteurs et autrices de la région. Trois d’entre-elles participeront au Cabaret de la Cellule d’écritures, un théâtre-laboratoire ou France Huot, Mariana Lafrance et Caroline Raynaud exploreront de nouvelles facettes du féminisme.

Finalement, la production professionnelle cette année sera Le château intérieur. Sur scène, Pier Paquette, un comédien originaire de Sudbury qui est monté sur scène pour la première fois dans une pièce de Ti-Jean au TNO et qui a par la suite joué avec de grands comédiens québécois, américains et… des Muppets. Il présente une œuvre personnelle.

Pour les grands et les petits

Voici un court aperçu des autres spectacles. Pour plus de détails sur chacun, assurez-vous de lire Le Voyageur ou lavoixdunord.ca à l’approche de leurs dates de présentation.

Deux autres productions ontariennes seront de passage à Sudbury. Mamuche, la production pour enfants de la Hearstéene Karianne Lachance, et ODE ou la vie après avoir regardé le soleil dans le blanc des yeux, écrite par Antoine Côté-Legault metant en vedette Chloé Thériault. 

Les productions québécoises Le poids des fourmis et Malaise dans la civilisation apporteront leur lot d’absurdités et de réflexion.

Les enfants ont encore droit à trois présentations cette année. En plus de Mamuche, ils pourront voir GLITCH et SCOOOOOTCH!, deux pièces ou le mouvement et la danse jouent des rôles plus importants que la parole.

Les à-côtés

Le TNO n’offre pas d’abonnement cette saison. Le théâtre encourage plutôt les spectateurs à tirer avantage de la billetterie solidaire. 

Il y aura aussi les activités en extra qui reviennent : l’Heure du conte et du brico, les SurtitresTM et les Causeries du vendredi. 

Deux nouvelles activités s’ajoutent : la FIN!, une fête après les représentations du vendredi soir où les spectateurs sont invités à rester à la Place des Arts pour boire, manger, jaser et fêter.

Pour ceux qui aimeraient discuter des pièces sans le faire devant des membres de la production (comme c’est le cas dans les Causeries du vendredi), les Dialogues Philothéâtre seront présentés dans la Zone du 2e étage de la Place des Arts. Plus de détails à venir.

Ne manquez pas l’édition du Voyageur du 6 septembre pour lire plus de commentaires de Dillon Orr.