Quelques membres participant en personne à l’AGA de la PdA.
Le travail global de la Place des Arts est apprécié par ses grands partenaires, affirme le directeur général, Jean-Gilles Pelletier, lors de l’assemblée générale annuelle qui a eu lieu le 30 novembre.
«La Place des Arts, à bien des égards, c’est un succès. Dans une première année d’opération, on a eu 180 représentations et plus de 19 000 spectateurs qui ont franchi nos portes. On a vendu plus 13 000 billets. Des organismes veulent venir et revenir à la place des Arts, année après année, dont le Téléthon, l’Orchestre Symphonique de Sudbury, Jazz Sudbury», indique M. Pelletier.
Aux commandes de la Place des Arts depuis le 25 avril 2022, Jean-Gilles Pelletier affirme qu’il est grandement satisfait parce que démarrer une Place des Arts, ça ne se fait ni facilement ni rapidement. Ça implique, explique-t-il, un rodage au niveau de l’apprentissage de l’espace. Il rappelle qu’il fallait tout découvrir, comprendre le fonctionnement des salles au niveau technique pour les locataires potentiels.
Comprendre le fonctionnement du Bistro aussi, le roulement du personnel, les aléas des achalandages qui varient beaucoup d’une saison à l’autre. C’est une année d’apprentissage pour la Place des Arts, mais je pense qu’on s’en est très bien tiré
Jean-Gilles Pelletier, directeur général de la Place des Arts, est satisfait des réalisations de l’organisme au cours de sa première année.
Un déficit de 700 000 $
La situation financière de la Place des Arts au 31 mars 2023, tel que présenté lors de l’AGA par un auditeur externe, présente un excédent des dépenses sur les revenus de 710 785 $. Une situation qui ne surprend pas, dit le directeur général.
«Le déficit de la Place des Arts était, jusqu’à un certain point, prévisible. Parce qu’évidemment, la situation socioéconomique du centre-ville de Sudbury n’est pas du tout ce qui avait été prévu dans les études de faisabilité. On s’attendait à ce que, entre autres, le Bistro, dans une première année d’opération, allait générer 120 000 $ de bénéfice net au niveau de la Place des Arts, ça n’a pas été le cas», déclare Jean-Gilles Pelletier.
Ne pas ignorer l’importance immatérielle
Le mandat de la Place des Arts reste celui de promouvoir et multiplier des opportunités d’engagement identitaire chez les francophones. «Quand ils viennent ici, il faut qu’ils se sentent engagés identitairement en milieu minoritaire. C’est toujours difficile. C’est une bataille chaque jour, mais c’est ce qu’on doit leur offrir ici, à la Place des Arts», insiste M. M. Pelletier.
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