Mais ce qui est plus important, c’est que la musique ne se trouvait pas à la radio ou au téléphone, mais sur un disque géant avec des lignes dessus. Quel inconvénient!
C’était des disques de vinyle. Ça fonctionne comme ceci : vous mettez le disque sur une table tournante, vous placez une petite aiguille là-dessus et, comme il tourne, l’aiguille tombe dans les lignes et il reçoit le son des lignes qui bougent. La façon dont les lignes sont arrangées fait que le son que l’aiguille reçoit c’est, deviner… de la musique.
En 1930, les disques étaient une RÉVOLUTION. Avoir vos chansons préférées sur un gros cercle noir n’avait jamais été vu, donc c’était une grosse affaire, et ce, pendant 50 ans. Jusqu’aux années 1980, le vinyle était la seule façon d’entendre de la musique autre que d’écouter à la radio. Ma tante à encore une grosse collection d’albums dans son placard!
(Où j’ai aussi volé quelques albums des Beatles.)
Ce qui est intéressant, c’est la musique n’est pas la seule chose qu’il peut avoir sur un disque — des effets sonores, du texte, des baladodiffusions, même du bruit blanc. Si c’est d’onde d’air, ça peut être mis sur un album.
Mais j’ai dit qu’ils ont seulement été populaires jusqu’en 1980. Pourquoi a-t-on arrêté?
Deux nouvelles concurrentes sont arrivées : une boite avec des rubans dedans qui s’appelait une cassette et un disque de plus petite taille qui s’appelait un disque compact (DC).
Ces deux sont devenues plus populaires que les disques vinyle. Avoir vos chansons préférées sur un disque en plastique et une boite avec une bande là-dedans étaient des RÉVOLUTIONS.
Mais la vraie pièce de résistance des deux formats, c’est qu’avec le bon équipement, vous pouvez enregistrer des chansons de, disons, la radio, pour l’écouter plusieurs fois. On ne pourrait pas faire cela avec un disque vinyle.
De plus, les deux nouveaux formats étaient plus efficaces. Tous ces facteurs ont effectivement tué les disques. En 1993, ils ont atteint un record de baisse en ventes et les DC et les cassettes se sont déclarés victorieux.
Pour une bonne décennie, c’est resté comme cela. Mais en 2005, un compétiteur a jeté son chapeau dans le ring. C’était les diffusions en continu. Ou, en d’autres mots, Spotify et Apple Music.
Les deux formats ont regardé à ce nouveau venu et ils ont pensé : «Cet enfant pense qu’il peut nous détrôner? Pfft, bonne chance!»
Les DC ont atteint leurs propres records de creux de vente en 2018 et la musique en ligne a crié victoire.
Mais en ce temps-là, pour une raison ou une autre, les disques vinyle ont fait une remontée en popularité et ils sont devenus plus populaires — plus que les CDs, même.
Pourquoi?
Ben, pour une myriade de raisons. L’art d’album, qui est plus grand que sur les autres formats, le son qui est plus «chaleureux», la NOSTALGIE ou peut-être parce qu’ils peuvent être plus cool que juste noir.
Par exemple, ils peuvent être un mélange de deux couleurs ou plus, ou avoir une éclaboussure de peinture dessus, ou les deux ensembles.
(J’en ai trouvé quelques-uns comme ça. Ils sont laaaaaaaaaid.)
À mon avis, Spotify est définitivement le meilleur format. Mais il y a un certain charme quand ça vient au vinyle. C’est mon format préféré, aucun doute.
(Mes deux derniers articles étaient à propos de la musique; c’était inévitable.)
