Sonia Paquette et son conjoint Ricky
J’ai découvert ce dojo par l’entremise de ma collègue Sophie Laurence de l’Université Laurentienne. Elle a d’ailleurs collaboré à la rédaction de cet article. Sophie, une maman-professeure-chercheure comme moi, postait des photos d’elle qui faisait du jujitsu et du kickboxing sur Facebook. L’ancienne judoka en moi a été curieuse. J’ai finalement décidé de me faire un cadeau : je me suis inscrite et je m’entraine maintenant quatre fois par semaine à Northstar Martial Arts.
Pourquoi l’endroit s’appelle-t-il Northstar? Parce que Sonia, et son conjoint Ricky, sont des «fans» de Star Wars! Il existe plusieurs endroits à Sudbury pour pratiquer les arts martiaux, mais celui-ci est particulier.
Un endroit ouvert et flexible
À Northstar, tout le monde a sa place. Une maman ou un papa avec son bébé qui veut bouger et changer d’air; une personne, peu importe son âge, qui veut se remettre en forme et avoir du temps pour soi; quelqu’un plus âgé qui veut bouger et socialiser; des femmes qui choisissent de faire des arts martiaux avec un groupe de femmes pour se sentir plus à l’aise; ou encore des personnes qui souhaitent faire de la compétition.
Il y a des cours pour les enfants et les adultes, que ce soit le midi, le soir ou la fin de semaine. Bref, il est toujours possible de trouver un moment qui convienne davantage à la situation de chacun.
Un changement de mentalité rafraichissant
Pour Sonia, ce n’est pas un problème d’apporter ton enfant — ou tes enfants — avec toi pour t’entrainer. Elle le fait elle-même. Andy, son fiston de 14 mois, fait partie du décor. Sur l’heure du midi, il est possible de voir des bébés ramper ou des bambins faire leurs premiers pas : les adultes doivent faire attention et regarder autour d’eux. Il s’agit clairement d’un changement de mentalité!
Chantal et Frank, membres de Northstar Martial Arts
Sa façon de faire fait évoluer la société et les pratiques parentales. Sonia impose son statut de maman sans se sentir coupable (ou presque!). C’est sa réalité. Point barre. Elle aurait pu attendre quelques années pour avoir son bébé, attendre de bien s’établir… Non. Sonia est ambitieuse et elle voulait aller au bout de ses rêves en ouvrant son propre dojo, tout en étant enceinte de 6 mois!
Nous, qui sommes de la génération X, n’aurions jamais eu autant de courage et d’audace. Nous n’aurions pas pu vivre avec cette insécurité financière. Sonia voulait devenir maman et elle l’a fait. Pour nous, elle est clairement une agente de transformation sociale. Et pour cette raison, nous lui levons notre chapeau!
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Sonia Paquette vient de la génération des milléniums (millenials). Elle est une native du digital et la technologie fait partie de sa vie de tous les jours. Plusieurs fois par jour, elle affiche sur Facebook et Instagram les prouesses des gens qui s’entrainent au dojo (avec leur accord, bien sûr!), et ce, peu importe leur âge. Il s’agit d’un élément motivationnel important pour ceux qui s’entrainent puisqu’il y a une reconnaissance de l’effort de chacun.
Un autre attrait important de Northstar Martial Arts est le fait de pouvoir s’entrainer, poser des questions et recevoir des explications en français. Sonia change d’une langue à l’autre sans problème, car elle est parfaitement bilingue.
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Un système de récompenses motivant pour les jeunes
Au dojo, il y a un système de récompenses pour l’élève du mois qui a su se démarquer pour ses efforts, sa persévérance et son leadeurship.
De plus, pour faire la promotion de son dojo dont elle est très fière, Sonia n’hésite pas à donner des macarons de fête avec le logo de Northstar ainsi que des chapeaux de Noël pour les enfants et les adultes, de créer des concours souvent sous forme de défis, de mettre sur pied des évènements originaux, etc. Il y a aussi différents vêtements «Northstar» que les fidèles du dojo portent toujours fièrement.
En bref, grâce à Sonia et à son dojo, nous avons recommencé à nous entrainer et à penser à nous, comme femmes. Nous faisons du kickboxing et du jujitsu et l’heure du midi est parfaite pour notre conciliation famille-travail. Et, franchement, c’est le meilleur cadeau que nous avons pu nous faire!
Nous vous souhaitons une très bonne Journée internationale des femmes le 8 mars! N’oubliez pas de penser à vous!
Isabelle Carignan, Ph.D. (ci-dessous à gauche)
Professeure titulaire, Université TÉLUQ
Professeure associée, Université de Sudbury et Université Laurentienne
Sophie Laurence, Ph.D. (ci-dessous à droite)
Professeure adjointe
Université Laurentienne
