De jeunes Français de la ville de Pecquencourt sont à la recherche de possibles descendants ou la famille de Frank Bélanger, un soldat canadien né à Chelmsford et tué dans cette ville le 18 octobre 1918 lors de la Première Guerre mondiale.
Pecquencourt est une ville située à une trentaine de kilomètres à l’est de Vimy, dans le Nord de la France. La bataille de la crête de Vimy d’avril 1917 est considérée comme l’une des grandes victoires militaires du Canada. Le sacrifice de milliers de soldats est commémoré par un monument et par des cérémonies annuelles.
Pecquencourt a aussi été marqué par le conflit et les combats qui s’y sont déroulés par la suite. Dans cette municipalité de 6050 habitants (2018) existe le Conseil Municipal des Enfants (CME) de Pecquencourt. Il est constitué des 15 enfants âgés en 10 et 12 ans provenant des trois écoles de la ville.
«Ils élaborent, avec l’appui des élus adultes, des projets qu’ils essaient de réaliser : lutte contre le harcèlement scolaire, améliorations dans les transports publics pour les personnes en fauteuil, création d’une journée des animaux de compagnie, sécurité aux abords des écoles et bien d’autres choses», explique le chargé de communication à la Ville de Pecquencourt, Valentin Viseur.

Ils ont également un devoir de mémoire de l’histoire de la ville. Ils rencontrent entre autres les jeunes canadiens qui visitent le Mémorial de Vimy et la tombe de trois soldats canadiens tués à Pecquencourt le 11 novembre. Il y a également une stèle en l’honneur de tous les soldats canadiens tués à Pecquencourt et dont les corps n’ont jamais été retrouvés.

Franck Bélanger est l’un des trois soldats dont les corps ont été inhumés dans le cimetière de la ville. Les élus du CME aimeraient beaucoup entrer en contact avec la famille de ces trois hommes.
Frank Bélanger est né le 18 décembre 1894 à Chelmsford. Ce sont les seuls détails qu’ils connaissent.
Les deux autres soldats canadiens sont Percy Earls Giles, né le 18 mars 1896 à Hartford et William English, né le 16 janvier 1897 à Paris.
Si quelqu’un dans la grande famille Bélanger connait l’histoire de Franck, il peuvent écrire au responsable du CME, Jean-Marie Lasson, à [email protected].
Le 18 octobre 1918, les soldats alliés avancent vers Pecquencourt que les forces allemandes sont en train d’abandonner. Cependant, l’artillerie de ces derniers continue de bombarder la ville pendant leur retraite. Les Canadiens enterrés à Pecquencourt sont morts pendant ce bombardement.