Témiskaming Shores — Un nouveau livre pour enfant est disponible à Témiskaming Shores : De surprise en surprise avec Mona Monarque. Pauline Beaubien Dumont autopublie un livre dans lequel elle explique la vie du papillon monarque aux enfants.
Ayant grandi à St. Catharines, Mme Beaubien Dumont avait l’habitude lorsqu’elle était enfant de voir des asclépiades — les fleurs qui sont la principale source de nourriture des papillons monarque. À sa grande surprise, elle a vu apparaitre ces fleurs dans un champ derrière chez elle il y a quelques années. Une découverte qui l’a ramenée en enfance.
Une page du livre De surprise en surprise avec Mona Monarque
Après un peu de recherche pour mieux connaitre la plante, elle s’est mise à chercher des œufs, des chenilles et des papillons. «J’ai voulu les voir de plus près, alors j’ai transplanté des plants d’asclépiades avec l’aide de mon époux dans notre cours. Je peux facilement aller les voir tous les jours.»
Ils ont aussi installé une voilière pour les protéger et les observer plus facilement. Elle a fini par découvrir une chenille. À la troisième année, il y en avait 10. «Mes petits enfants venaient et voyaient. On prenait des photos et ils ont participé à l’envolée des papillons.»
Mme Beaubien Dumont avait publié deux livres pour ses petits-enfants quelques années auparavant et elle était à la recherche d’un autre sujet. Les papillons monarques sont devenus une évidence.
«Dans le livre, c’est Mona Monarque qui parle. Elle raconte sa vie. C’est appuyé des photos prises par mon fils et des amis. Il y a un peu d’animation avec le dessin de Mona.»
L’ACFO-Témiskaming appuie Mme Beaubien Dumont avec l’organisation d’une activité de lancement du livre le 6 avril de 14 h à 16 h dans leurs bureaux, au 53, av. Whitewood à New Liskeard. Pour plus d’information ou pour commander une copie, écrivez à [email protected].
Art thérapie
L’ancienne enseignante est retournée sur les bancs d’école à 50 ans pour obtenir une maitrise en art-thérapie. Elle a pratiqué cette approche thérapeutique — qui l’avait elle-même aidée — pendant une vingtaine d’années.
«Ça utilise l’art non pas pour obtenir un produit fini, mais comme moyen d’expression. Comme une image qui reflète ce qu’il y a en dedans de soi», dit-elle. Le ou la thérapeute n’est pas là pour fournir les réponses ou interpréter, mais pour guider la personne afin qu’elle trouve ses propres réponses.
«C’est plus doux que de dire qu’on devrait faire ceci ou cela», souligne-t-elle.
