le Lundi 9 décembre 2024
le Vendredi 3 novembre 2023 7:27 Arts et culture

Musique et saveurs de la Côte d’Ivoire au Patrimoine riche de l’Ontario

Amadou Kienou avait animé la foule lors de la première édition du Patrimoine riche de l’Ontario en 2021 — Photo : Archives
Amadou Kienou avait animé la foule lors de la première édition du Patrimoine riche de l’Ontario en 2021
Photo : Archives
Sudbury — Le Patrimoine riche de l’Ontario revient, cette année, pour sa deuxième édition, à l’occasion de la Semaine nationale de l’immigration francophone. Un spectacle de musique aux rythmes de l’Afrique de l’Ouest et un diner aux saveurs de la Côte d’Ivoire seront au rendez-vous le 11 novembre à 18 h à la salle Canisius de l'Université de Sudbury.
Musique et saveurs de la Côte d’Ivoire au Patrimoine riche de l’Ontario
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Gouled Hassan

«La première année, nous avons mis à l’honneur le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qui représentent l’Afrique de l’Est. Cette année, nous mettons l’accent sur la Côte d’Ivoire, ce pays de l’Afrique de l’Ouest qui représente la plus grande immigration francophone à Sudbury», indique le coordonnateur du Contact interculturel francophone de Sudbury, Gouled Hassan. 

C’est une manière, selon lui, de célébrer la contribution du peuple ivoirien à la communauté francophone de Sudbury. 

L’artiste d’origine ivoirienne Djolei Justine Gogoua, connue et reconnue à l’échelle du Canada, offrira un voyage musical en terre d’Afrique au public. Le spectacle sera suivi d’une discussion avec l’artiste établie depuis 1994 au Canada. 

«Des mets authentiques de l’Afrique de l’Ouest attendent aussi les participants», insiste M. Hassan. 

L’organisateur conçoit cet évènement comme un espace inclusif où les gens peuvent échanger dans la diversité. «Nous souhaitons aussi que les nouveaux arrivants puissent discuter avec des personnes établies et bénéficier de leurs expériences», ajoute-t-il. 

L’idée est de permettre aussi à la communauté immigrante de façon générale et les Franco-Sudburois de «mieux se rejoindre et de mieux se comprendre», note l’organisateur. 

«Souvent, nous partageons avec l’autre plus que ce que nous imaginons. C’est pour cela qu’il faut se parler et apprendre à se connaitre. C’est de la sorte que nous pouvons créer des liens, des ponts et des espaces de partage. C’est ainsi que nous pouvons bâtir une communauté francophone unie dans sa diversité», estime Gouled Hassan. 

La salle Canisius peut accueillir jusqu’à 120 personnes et les organisateurs s’attendent à faire salle comble.

Photo : Archives