Le jeune homme de 20 ans pense déjà, pour les années à venir, à mettre en place un programme, soutenu par l’intelligence artificielle, qui va améliorer la vision du robot.
Encadrés par Meng Cheng Lau, professeur adjoint à l’École de génie et de sciences informatiques Bharti, les étudiants Nicolas Pottier et Austin Barrett ont excellé dans une compétition de robots, au Brésil.
«C’est comme aux Jeux olympiques. Notre robot a participé à différentes disciplines : le tir à l’arc, le ballon-panier, l’haltérophilie, la course à pied, etc», déclare Nicolas Pottier.
L’équipe a regagné le Canada en aout dernier avec quatre médailles d’or et une médaille d’argent. Leur robot a été classé au premier rang, devant une équipe du Taïwan, dans la catégorie des adultes.
«Mon collègue Austin Barrett et moi l’avions rebâti, reprogrammé depuis l’hiver dernier. Il était prêt», souligne le jeune Pottier, né et vivant au Grand Sudbury, à Val Thérèse.
«Dans la compétition, il fallait présenter un robot capable de s’adapter à diverses circonstances», mentionne-t-il.
Soutenu par la famille
Nicolas Pottier a fait ses études secondaires à l’école secondaire catholique l’Horizon, à Val Caron.
Fils aîné de sa famille, il vit avec ses parents, sa petite sœur Isabelle et son petit chien.
Ses parents le soutiennent dans ses activités en rapport notamment avec la robotique.
«La robotique exige beaucoup de travail. J’ai passé des heures et des heures au laboratoire de l’Université Laurentienne. Il y a des soirées où je rentrais à la maison à une heure du matin. Cela n’a jamais indisposé mes parents. Au contraire, ils m’encourageaient», confie au Voyageur Nicolas Pottier.
Dans la vie, il aime essayer de nouvelles choses et se lancer dans de nouvelles aventures. Il adore le changement.
« Les difficultés, les épreuves ne me découragent pas. Je dois indubitablement ce courage à mon grand-père Gilbert qui me répète toujours que pour réussir dans la vie, il faut persévérer et travailler beaucoup. Je lui garde estime», reconnait-il.
Ses ambitions
Après ses études de premier cycle à l’Université qu’il termine à la fin de cette année scolaire, Nicolas Pottier compte revenir à la Laurentienne pour suivre une maitrise en robotique.
«J’ai déjà commencé à rédiger une thèse au sujet de l’intelligence artificielle et la vision pour le robot», dit-il.
«Je vais implémenter un programme soutenu par l’intelligence artificielle, qui va améliorer la vision de notre petit robot», annonce-t-il.
Dans tout ce qu’il fait, il reconnait le rôle important de son professeur à l’université.
«Je suis chanceux d’avoir eu comme professeur Meng Cheng Lau. Il m’a bien encadré. Il m’a appuyé. C’est un bon enseignant, il restera un rôle modèle pour moi», conclut Nicolas Pottier.