Ce festival, organisé entièrement par des bénévoles, est une occasion qui permet à la communauté francophone de Sudbury de tisser des liens avec les nouvelles arrivantes et les nouveaux arrivants francophones.
Gouled Hassan, coordonnateur de projets au Contact interculturel francophone de Sudbury donne le ton pour une soirée à l’ambiance chaleureuse et inclusive.
Il invite les personnes à se réunir autour des tables afin d’échanger, de réseauter et d’apprendre à se connaitre. La majorité des personnes était des jeunes adultes qui sont la relève prometteuse d’une communauté inclusive dans sa diversité.
Pour Georges Kpazai, professeur à l’Université Laurentienne, cette soirée est l’occasion de fraterniser, de se retrouver avec des personnes qui désirent créer des ponts entre la communauté accueillante et celle de la communauté immigrante.
Pour Salimata Dîabaté, c’est l’occasion pour ses enfants de voir qu’ils sont les héritiers de la beauté de la culture ivoirienne tout en reconnaissant qu’il y a un métissage en s’ouvrant à la culture franco-ontarienne.
Les parents immigrants misent sur l’importance que leurs enfants reçoivent une éducation bien ancrée. Cette soirée est une occasion pour se comprendre, s’accepter les uns les autres et créer une véritable solidarité dans le renouvellement de la francophonie ontarienne.
Nadina Dionandé et Nathalie Kouamé sont étudiantes au programme de service social et Madina Diomandé, au programme des sciences infirmières à l’Université Laurentienne.
Elles affirment que cette soirée est une occasion de rapprochement à la culture et à la musique de la Côte d’Ivoire.
Elles considèrent qu’elles sont appréciées pour leurs capacités intellectuelles, qu’elles ne sentent pas jugées et qu’elles ne font pas l’objet de racisme.
Selon elles, la population immigrante veut travailler à Sudbury.
Le repas aux saveurs internationales était à la hauteur des attentes. Le groupe African Harmony a mis le feu aux pieds des gens.
Ils ont rapidement poussé les tables afin d’agrandir la piste de danse.
Ils chantaient fièrement les chansons bien connues par la communauté africaine.
Les citoyennes et citoyens de Sudbury ont rapidement emboité la cadence en tapant du pied ou en dansant sur une musique enjouée.
Il est de toute importance que la communauté accueillante participe davantage à ce genre d’activité.
Ces échanges permettent de dénoncer et défaire les biais culturels qui briment la cohésion et l’intégration.
On se découvre, on voit ce qui nous unit, ce qui nous lie.