Les dirigeants des municipalités de Killarney, Markstay-Warren, Nipissing Ouest, Rivière des Français et St-Charles, les regroupements d’entreprises du Grand Sudbury, North Bay, Sault-Ste-Marie, Thunder Bay et Timmins sont vivement préoccupés par la possibilité d’avoir un député de moins au parlement canadien.

Ils estiment que les changements proposés pourraient diminuer l’influence du Nord dans la Chambre des communes et nuire au développement régional. De nouvelles barrières pourraient également s’ajouter aux communautés francophones et autochtones qui veulent faire entendre leurs voix.

Les membres de la SEMA avancent que la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales ne prend pas en compte le volet francophone dans la circonscription de Nickel Belt. Avec le redécoupage, une grande partie de la population francophone de cette région serait regroupée dans des secteurs qui sont majoritairement anglophone.

Pour leur part, les chambres de commerce jugent que les nouvelles limites ne vont qu’exacerber les défis de représenter un territoire aussi vaste que le Nord de l’Ontario. Elles réclament le maintien de dix députés dans une région qui est déjà sous-représentée.

Pour le moment, il n’y aura qu’une seule consultation en personne dans la région du Nord-Est, soit à Timmins le 11 octobre. Les observations soumises par écrit seront acceptées jusqu’au 29 octobre.