le Lundi 17 février 2025
le Samedi 5 août 2023 1:11 Société

L’expérience familiale sur l’immigration

Alice Alla Kacou et Eva Karelle Kacou — Photo : Courtoisie
Alice Alla Kacou et Eva Karelle Kacou
Photo : Courtoisie
Grand Sudbury — Les raisons pour immigrer au Canada sont multiples. Les parents le font souvent dans l’espoir d’offrir une meilleure vie à leurs enfants. De leur côté, l’adaptation des enfants peut être très différente de celle des parents. Pour la famille Kacou, les différences ont cependant été minimes.
L’expérience familiale sur l’immigration
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Alice Alla Kacou

Photo : Courtoisie

La famille Kacou est passée par Hamilton avant de finalement s’installer à Sudbury. Alice Alla Kacou originaire de la Côte d’Ivoire explique : «J’ai immigrée au Canada en 2020. Je l’ai fait pour ma fille, pour ses études. Nous venons d’un pays africain où la crise politique bouleverse souvent nos projets à long terme. Pour cela, je voulais que ma fille ait vraiment une bonne carrière. Pour ça, j’ai décidé d’immigrer ici.» 

Elle a choisi le Canada comme pays d’immigration parce qu’il fait partie des pays les plus sécuritaires au monde, il a les meilleures universités et aussi à cause du bilinguisme. 

À Hamilton, Mme Alice Kacou, n’envisageait pas de déménager à Sudbury, car elle ne connaissait pas la ville : «Arriver à Sudbury, ma famille et moi avons été bien accueillis par le Centre de santé communautaire. Ils nous ont permis d’avoir un médecin de famille. Je salue cette initiative, car ça nous a vraiment aidés, on ne se sentait pas seule face à cette situation.»

Eva Karelle Kacou

Photo : Courtoisie

Les enfants ont leurs propres expériences dans ce parcours d’immigrants. C’est le cas d’Eva Karelle Kacou. «J’avais 14 ans quand mes parents et moi avons immigré au Canada. Aujourd’hui, j’en ai 18 et je suis en deuxième année de Sciences infirmières à l’Université d’Ottawa.» 

«Quand je quittais mon pays, j’étais très contente, mais les six premiers mois au Canada n’étaient pas fameux, car c’était la covid, mais lorsque j’ai déménagé à Sudbury, je me suis retrouvé, j’ai connu des amis assez rapidement et je me suis directement sentie à l’aise», raconte Eva Karelle Kacou.

Mme Alice Kacou conclut en disant que le Canada est un pays d’ouverture et que la ville du Grand Sudbury a beaucoup de ressources pour aider les nouveaux arrivants et également, plusieurs opportunités s’ouvrent à eux.