Chose certaine, l’ère de la COVID-19 a eu des impacts à court, à moyen et même à long terme quant à l’organisation d’activités pour les jeunes et de compétitions entre les écoles dans la région.
Un appétit insatiable pour le sport
Les élèves de l’École secondaire catholique l’Horizon sont nombreux à se joindre à une ou plusieurs des équipes qui font partie de l’Association athlétique des écoles secondaires de Sudbury (AAESS). Avec une dizaine d’équipes déjà inscrites pour la saison automnale, la communauté sportive des Aigles est plus que jamais en santé.
«Le nombre d’athlètes qui participent est le plus haut que j’ai vu depuis mon arrivée en 2004», témoigne le directeur des sports de l’Horizon, Paul Renaud.
«Non seulement est-ce que les élèves sont excités à jouer, mais même le nombre de spectateurs a augmenté considérablement. Il y a eu un renouvèlement d’énergie et nos athlètes en profitent.»
«Nous avons présentement deux équipes de flag football, trois équipes de volleyball garçons, deux équipes de basketball filles, une équipe de baseball, une équipe de 24 athlètes en course de fond et une équipe de golf. Les jeunes sont-ils intéressés… Big time!»
Trop peu de joueurs chez les Loups
Les entraineurs de l’École secondaire catholique Élisabeth-Bruyère ont un peu plus de difficulté à mobiliser les jeunes pour les activités sportives cette année.
Habituellement, les Loups se joignent aux Voyageurs de l’école anglophone F.J. McElligott Secondary afin de former une équipe unie pour la région de Mattawa. Il n’y aura toutefois qu’une très petite proportion d’athlètes d’Élisabeth-Bruyère qui participeront dans la ligue d’automne de l’Association du sport scolaire du district de Nipissing (NDA).
«Je trouve qu’il y a un manque d’engagement un peu. Je ne sais pas s’ils sont plus gênés tout d’un coup», demande la directrice des sports d’Élisabeth-Bruyère, Kareena Lindsay.
«Pour l’équipe de basketball filles, l’année passée j’avais seulement une fille sur l’équipe. C’est la même chose encore. Par contre, mon gymnase est plein à l’heure du midi. Il y a comme deux différentes choses que je vois.»
Comparativement, seulement deux élèves se sont présentés lors de l’appel pour l’équipe de volleyball garçons, contre 12 à F.J. McElligott Secondary.
Les dirigeants d’Élisabeth-Bruyère tentent de renverser la vapeur en impliquant davantage les élèves plus jeunes afin de renouveler les passions pour le sport.
«On est une très petite école, puis c’est un groupe qui est moins athlétique», explique Mme Lindsay, qui croit voir une véritable timidité d’après pandémie. «C’est pour ça que je m’engage à impliquer les 7e et 8e dans mon école un peu plus dans tout pour essayer de les engager tout de suite, pour que rendu en 9e et 10e, ils vont vouloir participer et garder un programme de sport actif.»