«Ça fait bien 2 à 3 ans qu’on devait passer sur le lac Larder pour se rendre au Québec en motoneige. Ce n’est pas tout le monde qui aime ça, traverser un lac en machine. On a eu plusieurs appels pour ouvrir ce bout de sentier comme avant», ajoute-t-il.
«Cette année, la saison est retardée de quelques semaines, mais quand il y aura assez de neige, on va pouvoir faire les 70 km pour se rendre à la frontière du Québec et, pour se rendre à Rouyn-Noranda, il faudra faire un autre 60 km. Ça prend 2 permis pour ça; un de chaque province», précise-t-il.
«Pour nous autres, la saison de motoneige est importante. En 2018, j’ai fait une recherche. Je suis allé voir les hôtels, les restaurants et les postes d’essence pour savoir combien on fait d’argent avec la motoneige. En supposant que les motoneigistes couchent deux par chambre, j’ai calculé que ça rapporte 750 000 $ à Kirkland Lake par année», dévoile M. Guimond.
L’Ontario est divisée en 17 districts et chacun a son club. Celui de la région du Témiskaming a le numéro 14 et couvre un territoire qui inclut New Liskeard, Kirkland Lake et Gogama. «Il y a à peu près 300 membres dans notre club. L’achat de permis se fait en ligne de façon centralisée et l’argent est distribué aux différents clubs selon la longueur de l’hiver et le nombre de kilomètres de pistes à entretenir», explique M. Guimond.
Généralement, les motoneigistes qui viennent du sud de la province vont faire un circuit de 2 à 3 jours. Ils partent de North Bay, passent par New Liskeard, se rendent au Québec et reviennent en passant par Kirkland Lake.
Les motoneigistes de la région de Kirkland Lake préfèrent un circuit d’une journée. Ils se rendent à Rouyn-Noranda, descendent à Notre-Dame-du-Nord et New Liskeard puis retournent à Kirkland Lake. «On a déjà eu des Poker-Run, mais à cause de la Covid, il n’y en a plus. Il n’y avait pas de place pour se rencontrer et la participation est tombée», regrette le motoneigiste.