Mme Hogue, une entrepreneure, physiothérapeute et ancienne marathonienne de 31 ans, se prépare depuis déjà quelque temps pour cette compétition d’envergure. La Franco-Sudburoise s’entraine jusqu’à quatre heures par jour, six fois par semaine afin d’être prête à relever les défis.
«Je suis fier de l’effort que j’ai mis dans mon entrainement et ma préparation cette année et dans les dernières années, et de voir où je me place parmi ces filles que j’ai toujours respectées et qui m’ont inspiré», explique-t-elle.
Récemment, Sarah a fini 46e dans l’épreuve individuelle des quarts de finale. Elle est parmi les trois meilleures athlètes de l’Ontario et dans le top cinq du classement général au Canada.
«Je fais du CrossFit de façon semi-compétitive depuis presque huit ans. Je me suis rendu proche de me qualifier pour les demi-finales dans le passé. Par contre, je suis resté toujours à l’extérieur d’une place de qualification. Cette année, j’ai mis le plus d’effort à date dans mon entrainement et ça fait [toute] la différence».
Le CrossFit est un programme d’entrainement composé de trois disciplines : l’haltérophilie, la gymnastique et le conditionnement physique. La maitrise de ces trois mouvements a aidé Sarah Hogue à développer de bonnes habitudes et un équilibre, ce qui lui permet de bien performer sur la scène internationale.
«Sarah a travaillé exceptionnellement fort cette année avec sa nutrition, sa récupération et a travaillé sur ces faiblesses», affirme son entraineur, Brad Hogue.
«Elle représente une des cinq femmes au Canada qui ont réussi à se qualifier pour les demi-finales dans l’est d’Amérique du Nord. Elle est bien positionnée pour être compétitive contre 60 participantes»ajoute-t-il.
Les Jeux mondiaux de CrossFit se tiendront à Madison au Wisconsin du 1er au 6 aout.