Les Requins ont accumulé trois victoires dans le circuit junior et deux au niveau sénior, Ils pourraient bien atteindre les séries éliminatoires. Les Muskies sont une nouvelle formation de football drapeau et ont déjà gagné leur premier match le 10 octobre contre les Griffons de l’École secondaire du Sacré-Cœur. Pour leur part, les Panthères sont toujours à la recherche d’un premier gain cette saison.
Les deux clubs de Champlain ont chacune 20 joueuses. Macdonald-Cartier en a 18, dont Marquise Castonguay, Laryssa Mayer, Mia Roberge, Ariana Tonkavic et Alexia Vigneault. L’équipe inaugurale de Rivière-des-Français a 14 membres, dont Billy Hébert, Mélodie Hébert, Evaline Lacroix et Ashley Touchette.
Le Voyageur a obtenu quelques commentaires de chaque entraineur; Miguel Bélanger de Champlain, Ronald Poulin de Macdonald-Cartier et Éric Quenneville de Rivière-des-Français.
Comment les équipes se préparent-elles pour les séries éliminatoires?
M. Bélanger : Chaque jour, lors d’une pratique ou une joute, les filles donnent toujours leur 100 %. Elles apprennent de plus en plus le jeu et deviennent plus familières avec les règlements, ce qui leur permet d’être plus à point en préparation pour leur future joute et les séries éliminatoires. De plus, les filles jouent des matchs d’exhibition contre d’autres écoles pour essayer et appliquer leur nouvelle technique apprise, ce qui les aide énormément.
R. Poulin : Nous cherchons toujours à améliorer notre jeu d’équipe. Offensivement, on cherche à toujours peaufiner l’exécution. Défensivement, on cherche à améliorer notre athlétisme ainsi que notre efficacité à tirer les drapeaux.
É. Quenneville : Même si les séries éliminatoires ne sont pas un but ultime ou une garantie pour l’équipe des Muskies, les entraineurs cherchent toujours à développer leurs joueuses pendant les pratiques. Le fait d’ancrer les jeux offensifs et défensifs dans leur cerveau est un travail exigeant qui demande de la concentration, de la répétition et effectivement de l’exécution de la part de chaque joueuse. Nous ne cherchons pas la perfection, mais nous souhaitons que chacune soit meilleure qu’elle l’était lors de sa dernière performance (lors des matchs et des pratiques).
Quels sont les attentes et les défis pour le club?
M. Bélanger : Nos attentes comme entraineur sont d’avoir du plaisir, tout en apprenant et en donnant 100 % à chaque pratique et joute. De plus, apprendre par leurs erreurs pour améliorer leur performance est une stratégie importante. Nos défis sont d’avoir toutes les filles aux pratiques en même temps, car plusieurs d’entre elles travaillent et participent à d’autres sports d’école et communautaire. Ça devient difficile de coordonner des temps idéaux pour tout le monde.
R. Poulin : Idéalement, on aimerait pouvoir jouer quelques joutes dans les éliminatoires. Nous n’avons pas beaucoup de joueuses d’expérience cette année. Il y a plusieurs filles qui ont terminée l’année dernière. Les filles maintiennent un effort constant et une bonne attitude.
É. Quenneville : Les attentes pour cette première et nouvelle saison sont plutôt basées sur l’apprentissage du sport. Étant donné que notre point de départ était presque zéro –— puisque notre école n’a jamais eu d’équipe de flag —, il est certain que les attentes sont placées et discutées pour chaque match individuellement et non pour une saison entière. Les entraineurs espèrent voir une amélioration à chaque match au niveau collectif et au niveau individuel. Ce qui compte pour nous est de voir une progression constante. En ce qui concerne les défis, le fait que nous sommes une petite école apporte un obstacle du côté de la planification et de l’organisation des pratiques. Plusieurs filles ont des engagements hors de l’école, des emplois à temps partiel et participent déjà dans d’autres sports, rendant difficile la coordination des pratiques. Certaines filles soignent aussi différentes blessures à l’instant, obligeant certaines joueuses à accepter d’autres responsabilités offensives et défensives pour remplir ces vides.
NDLR : Les réponses des intervenants ont été éditées par souci de brièveté.