le Vendredi 6 décembre 2024
le Jeudi 8 février 2024 11:00 Divers

Nouveaux propriétaires francophones pour une entreprise locale

La famille St-Germain a décoré l’intérieur pour créer une salle plus chaleureuse.
La famille St-Germain a décoré l’intérieur pour créer une salle plus chaleureuse.
Karine St-Germain a transformé le comptoir local de crème glacée de Val Caron en petit café accueillant. Les St-Germain sont propriétaires de Bitter Bill’s depuis le 15 septembre 2023. En trois semaines, pendant le temps des Fêtes, ils ont transformé l’intérieur du commerce, ajouté des machines à café et quelques options végétaliennes. Les affaires vont bien depuis la réouverture le 16 janvier.
Nouveaux propriétaires francophones pour une entreprise locale
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Karine St-Germain a transformé le comptoir local de crème glacée de Val Caron en petit café accueillant. Les St-Germain sont propriétaires de Bitter Bill’s depuis le 15 septembre 2023. En trois semaines, pendant le temps des Fêtes, ils ont transformé l’intérieur du commerce, ajouté des machines à café et quelques options végétaliennes. Les affaires vont bien depuis la réouverture le 16 janvier.

«On a changé le look du magasin pour que ce soit un petit peu plus chaleureux. Parce que j’ai ajouté le café, je voulais que ça soit une ambiance coffee shop», explique la nouvelle propriétaire. 

«Les gens de la Vallée sont très contents que nous ayons un petit coffee shop. Autre chose que le Tim Hortons», ajoute-t-elle en souriant. 

Mme St-Germain cherchait une nouvelle source de revenus après avoir travaillé dans les écoles de langue française pendant plus de 20 ans. Elle et son mari aimaient le commerce et y venaient régulièrement. Lors d’une visite l’été dernier, son mari Mitch s’est mis à parler avec les propriétaires, qui cherchaient à vendre depuis environ un an. «Finalement, moi et mon mari, on a décidé d’aller de l’avant et d’acheter l’entreprise.»

Elle a pu passer du temps avec anciens propriétaires, Bill Cole et Diane Gauthier, afin de bien comprendre le fonctionnement du commerce. Ils viennent encore lui rendre visite et restent disponibles si elle a des questions. Grâce à ce mentorat, elle n’a pas eu de problèmes particuliers.

Malgré cela, gérer sa propre entreprise n’est pas de tout repos. «Je dirais déjà juste avec le travail, c’est 66 heures [par semaine]. Donc, je dois mettre un autre 30 heures environ de surplus par semaine pour arriver à que tout fonctionne», dévoile Mme St-Germain.

Heureusement, elle a l’aide de toute la famille. Sa fille travaille à temps partiel, son fils l’aide pour d’autres tâches et son époux lui donne un coup de main quand il peut. Ils ont aussi fait toute la rénovation intérieure eux-mêmes, parfois avec un peu d’aide d’amis.

Il y a quand même une limite au nombre d’heures dans une semaine. Karine St-Germain a donc quelques employées à temps partiel — tous bilingue. «Ils savent que si tu entends du français dans la voix de la personne, tu changes tout de suite au français. Pour moi, c’est important. Les clients sont vraiment impressionnés que j’offre un service francophone», note Mme St-Germain.

Reprise rapide

«Tout ce que j’envisageais, ma vision, s’est réalisé. C’est vraiment le fun.»

Les choses ont repris rapidement à la réouverture en janvier. Les clients réguliers ont continué à fréquenter le commerce et de nouvelles personnes ont été attirées par l’offre des nouveaux produits qui s’ajoutent à la quarantaine de variétés de crème glacée.

En plus de divers types de café, elle a aussi une entente avec Beards et vend quelques pâtisseries végétaliennes. Elle fait et vend des gâteaux à la crème glacée. Elle assure avoir conservé les portions généreuses de crème glacée que donnaient Bill et Diane.