Nous avons trouvé qu’il s’agissait d’une déformation surprenante des faits — et nous devrions le savoir, car nous sommes parmi les 116 membres du corps professoral de l’Université Laurentienne qui ont été licenciés. Nous sommes également membres (et l’un d’entre nous est administrateur) de l’organisation Sauvons notre Sudbury «SOS», qui est active dans la communauté depuis la première semaine de février 2021, lorsque la Laurentienne a annoncé sa demande d’insolvabilité en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).
Nous avons vérifié les flux de médias sociaux de SOS pour trouver la moindre preuve que M. Farrow a participé à l’un de nos évènements qui ont eu lieu depuis février 2021. Le nom David Farrow» n’apparait nulle part dans nos registres d’adhésion, nos pétitions ou nos listes de bénévoles.
De plus, nous ne trouvons aucune preuve que M. Farrow a assisté aux forums publics de Sauvons notre Sudbury, aux assemblées publiques, à la manifestation sur le pont de la rue Paris, à nos deux assemblés d’automobiles, aux débats, à nos récents évènements du premier anniversaire (de l’annonce de l’insolvabilité), à notre évènement de patinage au lac Ramsay, à notre table ronde d’étudiants, à notre évènement du feu sacré ou à notre récente commémoration du congédiement de 194 employés de la Laurentienne, tenue en personne le mois dernier à l’Université Thorneloe.
Il n’y a aucun signe d’une participation de David Farrow dans aucun de nos dossiers. Rien.
Le nom de M. Farrow n’apparait pas dans nos pétitions, ni dans la liste des membres du groupe Facebook «Save Our Sudbury», qui compte près de 2300 membres et qui a été la source la plus active de nouvelles et de débats sur les évènements liés aux procédures d’insolvabilité de la LACC de la Laurentienne.
Mais nous savons avec certitude que Jamie West était là. Nous l’avons vu à des douzaines de réunions, d’évènements, de rassemblements, de panels, d’assemblées publiques, de commémorations, etc. Il était là, le plus souvent avec France Gélinas, qui a également été une partisane incroyable de nos efforts pour obtenir justice pour la ville du Grand Sudbury et les personnes directement et indirectement touchées par la demande d’insolvabilité de la Laurentienne.
Maintenant, nous ne suggérons pas que David Farrow aurait dû participer à l’un de nos dizaines d’évènements au cours des quinze derniers mois — c’est son choix. Et il se peut que nous nous trompions et que M. Farrow ait peut-être participé à un évènement pour arrêter le LACC. Mais il devrait éviter de jeter de la boue sur des personnes qui ont soutenu nos efforts depuis le début, et à plusieurs reprises.
À l’inverse, nous avons bénéficié de la pleine participation des députés Jamie West et France Gélinas — qui se sont présentés à des dizaines d’évènements SOS. Il suffit de visiter notre page Facebook et vous verrez que ces deux représentants de Sudbury et de Nickel Belt sont apparus à nos évènements encore et encore.
Au niveau fédéral, nous avons eu au moins une demi-douzaine de conversations avec l’ancien député libéral fédéral de Sudbury, Paul Lefebvre, sur la possibilité d’utiliser des fonds fédéraux pour atténuer la dévastation à laquelle font face les employés licenciés de la Laurentienne. Malheureusement, M. Lefebvre n’a pas pu convaincre ses collègues du Parti libéral au pouvoir de mettre fin au processus d’insolvabilité de la LACC tel qu’il s’applique au secteur public — que ce soit maintenant ou dans l’avenir. C’est étrange, puisque la LACC est fédérale et que le Parti libéral fédéral est resté le parti au pouvoir tout au long de cette débâcle.
Précisons que nous ne parlons qu’en notre nom, et non au nom de l’organisation «Save Our Sudbury», mais nous avons été témoins des évènements liés à l’insolvabilité de la Laurentienne depuis le premier jour et M. Farrow ferait bien de se tenir loin de toute fausse accusation de «personnes disparues» pendant les débats des candidats.
Le mérite revient à juste titre à ceux qui étaient à nos côtés et ce mérite revient aux deux députés de Sudbury et Nickel Belt : Jamie West et France Gélinas.
Sincèrement,
Reuben Roth, Ph.D.
Professeur émérite,
Université Laurentienne
David Leadbeater, Ph.D.
Professeur associé,
Université Laurentienne