Le 30 septembre, nous avons célébré la journée du chandail orange. Afin de souligner cette journée, j’ai voulu en connaitre davantage sur les pensionnats autochtones et partager l’histoire avec les autres.
Dans le passé, il y avait des gens, des familles et des enfants qui souffraient puisque le gouvernement fédéral avait décidé de créer le premier pensionnat en 1883.
Les enfants se faisaient prendre de leurs familles et envoyés au pensionnat. Les gens qui travaillaient au pensionnat n’étaient pas sympas. Ils prenaient les enfants et coupaient leurs cheveux, blanchissaient leur peau, enlevaient leurs vêtements et ne les laissaient pas parler leur langue ou parler de leur culture ou de leur histoire.
Après un bout de temps, il y avait beaucoup de pensionnats au Canada. Les enfants se faisaient maltraiter. S’ils parlaient leur langue, ils allaient dans une chambre appelée «chaufferie». Ils mettaient leurs mains sur une pipe très chaude pour leur dire de ne pas faire cela.
Phyllis Webstad
Il y a eu une fille appelée Phyllis Webstad. À l’âge de 6 ans, elle a fréquenté un pensionnat de 1973-1974. À sa première journée d’école, Phyllis portait un chandail orange tout neuf que sa grand-mère lui avait donné. Arrivée à l’école, Phyllis n’avait pas le droit de porter son linge. D’abord, les gens ont enlevé le chandail de Phyllis et lui ont donné d’autres vêtements à porter. Elle n’a jamais revu son chandail orange après cela.
Voilà pourquoi le 30 septembre on porte un chandail orange. Pour représenter Phyllis Webstad à sa première journée au pensionnat et afin d’écouter leurs histoires.
Leur but
Avec la colonisation des territoires autochtones dans les années qui ont suivi la Confédération, le gouvernement fédéral a établi et développé un système officiel de pensionnat au moyen de lois et de politiques dont le but était d’accélérer l’assimilation des peuples autochtones dans la société colonisatrice.
Ils prenaient les enfants des familles et leur ont enseigné les traditions des Canadiens. Les enfants perdaient leur langue et oubliaient tout ce que les parents leur avaient enseigné. Les familles étaient séparées et ne se reconnaissaient plus.
Les parents devaient aller chercher leurs enfants au pensionnat. Pour eux, c’est une longue route. Les enfants étaient très chanceux si leurs parents venaient les ramener à la maison.
Aujourd’hui
Aujourd’hui, il n’a plus de pensionnat. Le dernier pensionnat a fermé en 1996. Les enfants d’aujourd’hui ne se font plus abuser par les enseignants, ils peuvent être à la maison, et peuvent connaitre et apprendre leur langue et leur culture. Toutefois, c’est important de connaitre la vérité et de les écouter.
Quelques faits
- Ils y avaient au moins un pensionnat dans chaque province;
- Les enfants avaient besoin de demander pardon lorsqu’ils parlaient leur langue ou partageaient leur culturel
- La nation autochtone qui habite le plus près de Montréal sont les Mohawks;
- La province avec le plus d’Autochtones est l’Ontario.