Le premier film réalisé par Charlotte Le Bon se déroule dans les bois entourant un lac du Québec. La famille de Bastien revient de la France pour y passer leurs vacances. Il crée un lien particulier avec la fille de l’amie de sa mère, quelques années plus vieille que lui et qui cherche à comprendre sa place dans le monde.
Il s’agit avant tout d’une histoire d’amour entre adolescents bien racontée, avec des personnages qui ne sont pas caricaturaux et qui ont leurs qualités, leurs défauts et leurs complexités. La réalisatrice et le scénario ne font pas non plus appel à des clichés usés.
Certaines images et cadrages sont magnifiques et traduisent bien la tranquillité de vacances sans soucis — quand on est ado — au bord d’un lac.
La relation entre Bastien et Chloé est vraiment au centre du film, avec ses hauts et ses bas, avec ses erreurs et ses espoirs. On peut à la fois apprécier la douce progression de la relation et/ou maudire les maladresses des jeunes qui apprennent.
Le mystère sur l’histoire du fantôme marque la fin du film, où la réalisatrice nous laisse décider de ce qui arrivera.
Si vous avez manqué Falcon Lake lors de Cinéfest, Sudbury Indie Cinema offre la chance de le voir le 22, 25, 29 et 31 octobre.