Le magazine canadien MacLean’s offre des nouvelles données démontrant que l’Université Laurentienne a une pente abrupte à remonter dans l’estime du monde de l’éducation et du travail. L’université en restructuration est en dernière place dans deux des trois catégories établies par la publication dans son classement des universités canadiennes.
Les répondants ont classé la Laurentienne 49e sur 49 dans les catégories de la qualité et de et de l’innovation. Elle remonte en 46e place sur la question des universités qui «émergent en tant que leadeurs de demain». Ces trois résultats la placent en dernière position du classement cumulatif.
Une autre université du Nord, Nipissing, a aussi de la difficulté, se classant 48e pour la qualité, 47e pour l’innovation et leadeurs de demain. Elle est en 47e place au cumulatif.
MacLean’s indique avoir sondé des professeurs, des administrateurs d’expérience et des gens d’affaires à travers le pays. Ils devaient noter les universités selon leur perception. La liste inclut à la fois les universités qui offrent principalement des programmes de premier cycle et celles qui offrent des programmes de doctorat variés et en médecine.
Les classements de MacLean’s sont souvent critiqués pour ne pas tenir compte de toutes les réalités de l’éducation postsecondaire. Le magazine indique bien cependant que c’est la réputation des universités qui a été sondée cette année. L’exercice prouve principalement que les actions de la Laurentienne ont affecté sévèrement sa réputation.