le Lundi 9 septembre 2024
le Mercredi 26 octobre 2022 1:40 Éducation

Surplus à la Laurentienne

  Photo : Archives
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Sudbury — L’Université Laurentienne termine l’année fiscale 2021-2022 avec un surplus budgétaire de 16 790 000 $. L’argent épargné par les mises à pied et la diminution des couts de la restructuration par rapport à l’année précédente seraient à la base de ce résultat.
Surplus à la Laurentienne
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La Laurentienne avait terminé son année fiscale 2020-2021 avec un déficit de 66,6 millions $, en bonne partie en raison des couts liés à la restructuration, qui s’élevaient à 78 904 000 $. Cette année, ils sont de 27 759 000 $.

Parmi les autres dépenses qui ont diminué de façon importante, il y a les salaires et avantages sociaux, qui sont passés de 128 millions $ à 93 millions $. Les bourses d’études et aide sont passées de 12,5 millions $ à 9,7 millions $. Les couts de fonctionnement et de recherches sont restés presque inchangés, passant de 17,6 à 17,5 millions $.

Les deux plus grandes sources de revenus pour l’Université sont les subventions et les contrats de fonctionnement, qui rapportent 79,5 millions $ (42,9 % des revenus), et les droits de scolarité qui donnent 54 millions $.

La baisse des inscriptions reste l’un des principaux facteurs de la diminution des revenus, note le vice-recteur finance et administration par intérim, Michel Piche pendant la réunion du conseil des gouverneurs. Cependant, alors que l’établissement indique avoir vu une baisse de 14 % des inscriptions, les revenus liés à celles-ci ont diminué de 7 % environ. 

Les états financiers ont été approuvés par le conseil des gouverneurs lors de la réunion du 21 octobre.

Pas encore sortie de la tempête

Il ne faut pas croire que l’Université est sortie d’affaires pour autant, note M. Piche. «Les pressions sur les revenus continueront pour quelques années en raison des nombres plus bas des inscriptions, mais les économies de la restructuration devraient aider.»

L’un des membres non-votant du conseil, le libraire et archiviste Dan Scott, a suggéré de profiter de ces bons résultats pour ne pas attendre 2024 afin d’embaucher de nouveaux professeurs; comme le stipule le Plan d’arrangements approuvé par les créanciers. «Ce serait positif pour nos étudiants, pour nos professeurs et pour notre recrutement», dit-il.

Le président du conseil, Jeff Bangs, n’a pas fait de promesse, mais a dit bien entendre la demande et être au fait de la charge de travail des professeurs et des employés actuels.

Le président du Syndicat des employés de l’Université Laurentienne, Tom Fenske, mentionne que l’embauche de professeurs se fait attendre pendant que 190 emplois de toutes sortes ont été pourvus à l’Université. Des postes de directions non essentiels en feraient partie. «Comme deux postes de direction que nous croyons n’avaient pas besoin d’être pourvus rapidement. On aurait pu attendre après la restructuration, mais ils l’ont été. Mais aucun professeur. Il faut repenser à nos façons de faire.»

En fin de réunion, M. Bangs a promis qu’une annonce serait bientôt faite en ce qui concerne le remplacement de Robert Haché et Marie Josée Berger, qui doivent prendre leur retraite avant la fin de la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).