le Mardi 17 septembre 2024
le Jeudi 27 avril 2023 15:27 Éducation

Quatre jeunes roboticiens au Texas

Sophie Barrette, Luke Dallaire, Liam Spacek et Gabriella Gutierrez — Photo : Courtoisie
Sophie Barrette, Luke Dallaire, Liam Spacek et Gabriella Gutierrez
Photo : Courtoisie
Sault-Ste-Marie — Quatre élèves de l’École secondaire Notre-Dame-du-Sault sont présentement au Texas pour participer au Championnat mondial de robotique VEX. Sophie Barrette, Liam Spacek, Gabriella Gutierrez et Luke Dallaire ont fait le voyage vers Dallas la fin de semaine dernière.
Quatre jeunes roboticiens au Texas
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L’équipe et leur entraineur, David Spacek, ont un bon nombre d’années d’expérience. Liam Spacek et Luke Dallaire font partie de l’équipe depuis 6 ans, Gabriella Gutierrez depuis 5 ans. Sophie Barrette les a rejoints l’année dernière. 

Un des affrontements de lancer du disque.

Photo : Courtoisie

«Il y a beaucoup d’expérience dans l’équipe. Mais on met aussi beaucoup de temps. Quatre à cinq heures par semaine. À l’approche d’un tournoi, c’est plus de 10 à 20 heures», dévoile Liam Spacek.

Les premières rencontres d’équipe ont commencé en novembre pour planifier la conception du robot selon les critères de cette année. La compétition provinciale a eu lieu à Niagara Falls au début mars. Leur performance leur a permis de se qualifier parmi les 16 équipes de l’Ontario qui ont gagné leur place à la compétition mondiale. 

«On est très excité. Je savais qu’on allait gagner quelque chose. Pas nécessairement parce que les autres n’étaient pas bonnes. Je savais simplement qu’on avait très bien fait pendant la compétition et notre design de robot était très bon», raconte Gabriella Gutierrez. 

«On a eu beaucoup d’aide de la communauté. Beaucoup de personnes nous ont aidés pour être capables de faire ceci et on aimerait les remercier de nous avoir laissé avoir cette expérience et cette opportunité», dit Liam Spacek.

Lancer du disque

Les critères de conception de cette année tournent autour du disque-golf. Le robot doit être capable de lancer des disques dans un panier. Les équipes s’affrontent deux contre deux pendant deux minutes. Celles qui ont mis plus de disques dans le panier à la fin du temps gagnent.

Une difficulté supplémentaire : le robot doit pouvoir ramasser les disques par terre.

Les attentes de l’équipe pour cette compétition internationale sont modestes. «On veut faire bien dans les skills. Comment conduire, les points ou le codage, dit Gabriella Gutierrez. C’est juste vraiment pour du fun à ce point-ci.»

Pas besoin d’être ingénieur

Les quatre membres de l’équipe n’ont pas tous l’intention de se diriger vers la robotique ou l’ingénierie pour leurs études. Mais leur participation leur donne quand même des habiletés qui leur seront utiles plus tard.

Gabriella Gutierrez et Sophie Barrette

Photo : Courtoisie

Gabriella Gutierrez est la coordonnatrice de l’équipe. Elle produit le livret qui doit être remis aux juges décrivant leur processus de conception. Elle est aussi responsable de l’horaire. «C’est moi qui garde tout le monde sur le tâche et à temps.» 

Elle considère devenir vétérinaire, «mais la robotique me montre comment mieux planifier les choses; comment utiliser des programmes comme PowerPoint et Excel, ce qui va m’aider dans mes études dans le futur. Je suis aussi très compétitive! J’aime la compétition».

Sophie Barrette est la programmeuse de l’équipe. Le robot est principalement téléguidé, mais un des critères de la compétition est qu’il doit fonctionner de façon autonome pendant 15 secondes. Sophie désire devenir ingénieure en informatique. «La robotique m’apprend à utiliser des programmes comme C++, ce qui sera vraiment utile dans mon futur.»

Luke Dallaire s’était joint à l’équipe au début surtout pour essayer quelque chose de nouveau. Il a tellement aimé qu’il a continué. «Je suis le capitaine de l’équipe. J’ai fait tout le design du robot. Ça m’aide beaucoup pour le métier que je veux faire après l’école, qui est le génie aéronautique.»

«Moi j’adore tout ce qui est mécanique, commence Liam Spacek. C’est cet aspect de la compétition qui m’intéresse vraiment. Être capable d’améliorer un robot au cours de toute une année, c’est très l’fun pour moi.» C’est donc principalement lui qui a construit leur robot et il le contrôle pour la compétition. Il ira certainement étudier en mécanique ou en génie mécanique, dit-il.