Souper, barbecue, tournoi de golf, spectacles de musique… tous les ingrédients sont rassemblés pour les «Sabretrouvailles». Même le groupe fétiche de l’école du début des années 1980, Arquenciel, fera un retour sur scène le samedi à 12 h 30.
«Arcquenciel a été tellement populaire», se rappelle un des membres du comité organisateur, Pierre Riopel. «Toute la communauté participait et était présente aux spectacles d’Arcquenciel.» Pour les retrouvailles, le groupe devait à l’origine faire quelques chansons, mais leur performance durera finalement plus d’une heure «parce qu’il y a une dizaine de chansons qu’ils veulent chanter».
Même s‘il ne reste que quelques jours avant la fête, il est toujours possible d’acheter ses billets. Personne ne sera refusé à la porte, mais acheter les billets à l’avance aide simplement le comité à mieux se préparer.
53 ans
L’École publique secondaire de Hanmer a ouvert ses portes en septembre 1970. Le comité organisateur a été créé en 2018 pour préparer une fête au printemps 2020 — fameuse année du début de la pandémie.
«Il a fallu décider ce que l’on faisait. Est-ce qu’on annule ou on reporte, raconte M. Riopel. On l’a reporté. Je pense que les membres du comité voulaient vraiment présenter quelque chose.»
L’objectif principal du comité a toujours été de permettre aux anciens de se revoir et de jaser. Ça se voit dans les activités qui semblent offrir amplement d’occasions de le faire.
Quelques pages de la petite Histoire
Dès les premières rencontres, Pierre Riopel a suggéré au comité de produire un petit livret sur l’histoire de l’école. Il ne s’agit pas d’une recherche historique complexe. Il a surtout consulté des annuaires publiés à la fin de l’année scolaire — sauf la première année et la première année de pandémie — et obtenu de l’information d’autres personnes.
Comme le texte de maitrise de sœur Huguette Parent, qui a aussi été une des bonnes sources d’information pour M. Riopel. Elle avait enseigné à l’école pendant quelques années et a fait une maitrise sur le Township de Hanmer, qui contenait, évidement, des l’information sur l’école. D’autres sources ont aussi été consultées, comme Le Voyageur et Radio-Canada.
Plusieurs personnes lui ont aussi fourni des photos.
M. Riopel avait quand même une longueur d’avance pour effectuer ce travail bénévole. Son père, Richard, a été directeur de l’école pendant 14 ans à partir de 1972. Il est lui-même finissant de l’école, y a enseigné et était l’agent responsable de superviser l’école lorsqu’il travaillait au Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario.
Après tout ce travail, Pierre Riopel garde surtout en mémoire la quantité phénoménale d’activités et d’évènements qui ont été organisés par et pour l’école au fil des ans. Surtout au niveau communautaire.
«Tout le travail au cours des dernières années de OUICare, je pense qu’ils ont dépassé le seuil du 100 000 $ remis à la communauté. C’est une école où les jeunes et le personnel sont vraiment engagés dans leur communauté. Dans les années 1970-1980, quand j’étais là, l’école était le cœur de la communauté.»
Il considère aussi que l’école faisait dans la formation en leadeurship «avant que l’on commence à utiliser le mot leadeurship».
Les livrets seront en vente au cout de 20 $ lors des «Sabretrouvailles». L’argent servira uniquement à payer les frais d’impression et à garnir le fonds de bourses de l’école.
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Bref historique de la création
La décision de construire une école secondaire de langue française à Hanmer a été prise assez rapidement après l’ouverture de l’École secondaire Macdonald-Cartier en 1969. La demande avait été plus grande qu’anticipé et celle-ci était pleine d’élèves venant des communautés autour de Sudbury. D’après les articles du Voyageur de l’époque, les francophones ont tout de même dû se battre pour l’obtenir.
Le premier directeur de l’école a été Raymond Chénier, lui-même né à Hanmer. Il avait gagné de l’expérience en administration scolaire à l’École secondaire de la Rivière-des-Français (1968) à Noëlville et à l’École secondaire Algonquin (1969) de North Bay.
Quelques finissants·es de l’É.s. Hanmer bien connus dans la région
- Carol Hughes (75-76), députée fédérale de la circonscription Algoma-Manitoulin-Kapuskasing.
- Georges Pharand (78-79), actuel propriétaire de l’Ile aux Chênes.
- Daniel Giroux (88-89), actuel président du Collège Boréal.
- Serge Monette (90-91), musicien habitué des Nuits sur l’étang.
- Isabelle Bourgeault-Tassé (97), rédactrice et chroniqueuse franco-ontarienne.
- Céleste Dubé (98), comédienne de théâtre.