Jusqu’à tout récemment, le Centre se trouvait du côté ouest de la Route 11B et les parcelles pour la recherche en champs étaient de l’autre côté de la route. «Nous n’avons plus à traverser cette route à 4 voies; on est plus près des récoltes; tout est maintenant à portée de main», explique le technicien en agronomie, Nathan Mountain.
Les nouvelles installations comprennent un édifice avec les bureaux, les laboratoires pour le traitement des récoltes et une section pour l’entretien de la machinerie. Le grand dôme blanc sert de garage pour l’équipement aratoire (pour le labourage) et l’édifice derrière sert de hangar pour les herbicides, fongicides, insecticides et pesticides.
Le personnel comprend deux techniciens à plein temps — Melinda Drummond et Nathan Mountain —, deux employées à temps partiel avec une affectée à l’administration, Ronda McDaimid, et Dennis Peddie à l’entretien. Il y a également de trois à cinq étudiants en recherche de l’Université de Guelph, selon les projets. À cette petite équipe, se greffe la gestionnaire en agronomie Holly Baker et un professeur adjoint de l’Université de Guelph, Jochua Nasielski. Ce dernier propose des projets de recherche et fait les demandes de subventions.
Des recherches pour l’avenir de l’agriculture
Les principales cultures étudiées au Centre sont le blé, l’avoine, l’orge, le soja, le canola, le maĩs, les pois et le fourrage; toutes des cultures utiles pour l’agriculture dans le Nord-Est de l’Ontario.
Les recherches du Centre portent surtout sur les rendements de mélanges de semences, les techniques de travail du sol… Ils étudient aussi l’évaluation de nouveaux cultivars, la fertilité des sols, la gestion des intrants, les systèmes intégrés de récoltes, les impacts environnementaux, la gestion des pesticides et l’évaluation de nouvelles cultures.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario et les Producteurs de grains de l’Ontario sont d’importants bailleurs de fonds, mais il y a aussi des partenaires privés et publics.
Cet été, une des recherches a été celle de l’Université du Manitoba, qui a un projet sur la culture des Trois sœurs. Traditionnellement, les autochtones semaient leurs champs avec des fèves pour leur capacité à fixer l’azote dans le sol. Cela permettait à un sol d’être assez riche pour mener le maĩs à maturité. Enfin, ils ajoutaient la courge comme couvre-sol contre les mauvaises herbes. Le projet de l’Université du Manitoba vise à remplacer le maĩs par le tournesol.
Les techniciennes et le technicien trouvent leur travail stimulant. «On est toujours en train d’utiliser de nouvelles procédures. On apprend de notre expérience. Il y a beaucoup de diversité dans notre travail. On fait tellement de différents types d’essais. Notre travail change les choses! C’est si important et ça détermine des plans pour l’avenir des cultures.»