Charlotte Lavictoire a présenté le rapport du comité d’étude.
Faire les choses différemment
L’animateur de la rencontre, Jocelyn Blais, a mis l’auditoire en garde contre la nostalgie. «Le questionnement au sujet de l’avenir du Camp dégage beaucoup de nostalgie Ça n’aide pas. Il faut garder en tête l’avenir du Camp. Il ne faut pas s’accrocher au passé. L’organisation présente n’est pas en mesure d’assurer la continuité du Camp. Il faut trouver des idées innovatrices. On n’aura pas toutes les solutions aujourd’hui, ce sont des pistes qu’on veut.»
«Au moment de la construction du camp, tout le communautaire était basé sur le bénévolat. Ce n’est plus comme cela que ça se passe. Il faut penser en dehors de la bâtisse, a expliqué Jocelyn Blais. Aujourd’hui, tout va être par projet. Des groupes d’amis décident de se mettre ensemble et se disent : “On va faire ce projet-là parce que ça nous tente.”»
«De quoi notre communauté a besoin pour les prochains 20 ans? Quels sont les besoins de la communauté que le Camp jeunesse en marche pourrait aider à combler?», a demandé Jocelyn Blais.
Les participants ont identifié des mots-clés. Ceux qui sont revenus le plus souvent sont jeunes, appartenance, inclusivité, formation, leadeurship et lieu de rencontres.
L’animateur de la consultation, Jocelyn Blais, est un entrepreneur d’expérience, propriétaire des Suites du Président de Haileybury.
Par qui?
«Il faut revoir la structure de fonctionnement : des personnes et des organismes pour prendre en main l’organisation et la guider vers les prochaines années et décennies. Réinventer l’avenir du Camp! Il faut être conscient des manques qu’on a eus par le passé, l’important c’est de partir du bon pied», a lancé Jocelyn Blais.
Et qui va relever ce défi? Cette question a été plus difficile et il y a eu des moments d’inconfort. Finalement une quarantaine de noms de gens et d’organismes ont été identifiés pour former un nouveau conseil d’administration et des comités.
Jocelyn Blais a aussi rappelé l’importance de bien constituer les comités : «Avoir les bonnes personnes à la bonne place. Avoir un conseil d’administration à l’écoute qui fait preuve d’ouverture.»
Un vent d’espoir a soufflé sur les participants au moment du départ doublé de la satisfaction d’avoir participé à une consultation et d’avoir été écouté.
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