Elle rapporte un incident survenu le 29 septembre, où une serveuse n’a pas pu obtenir l’aide de la PPO dans un délai raisonnable.
Dans sa lettre, Mme Liebigt précise que les patrouilleurs répondait à un appel à Wawa — près de 400 km aller-retour de Hornepayne — et que ce n’est pas la première fois qu’il n’y a pas d’autres agents disponibles.
Préoccupée par cette situation et pour le bienêtre de son personnel et ses bénévoles, elle demande aux élus municipaux d’intervenir dans ce dossier au cas où survienne une tragédie.
Trois appels en même temps
La mairesse de Hornepayne, Cheryl Fort, a appris que la police répondait à trois appels en même temps ce soir-là, ce qui explique les délais.
Elle et ses collègues du conseil municipal veulent néanmoins tenir des réunions sur une base plus régulière avec le sergent de la PPO responsable de cette région du Nord de l’Ontario.
Elle estime que la police doit prendre en note ces appels, même si les situations se règlent par elles-mêmes et que les intervenants n’ont plus besoin du service. Estime
«C’est un peu notre combat éternel que nous n’ayons pas assez d’appels de service pour avoir le bon nombre d’agents de la police ou même d’ambulanciers», précise Mme Fort.
«Je suis toujours de l’avis qu’il faut avoir une présence minimale de ces professionnels dans notre communauté afin de maintenir le niveau de sécurité».
«Nous avons un bureau à la fine pointe de la PPO et nous voulons nous assurer qu’il soit utilisé à son maximum».
Le point de service le plus près de Hornepayne est à 100 km au sud de la route 631 à White River.