Avez-vous déjà rencontré une personne compétitive? Est-ce peut-être vous-même? Moi, j’en suis une. J’ai développé cet esprit grâce à la famille de mon père. Tous les Lemieux sont extrêmement compétitifs. Lorsqu’on joue à un jeu, ça devient très intense. Il est normal qu’on brise l’équipement, tel que les filets, ou qu’une blessure survienne lors d’un jeu de cartes! De plus, comme une passionnée du sport qui joue au ballon-volant, au ballon-panier et qui participe à toutes les courses, le fait d’être compétitive joue un gros rôle dans ma vie quotidienne.
Le ballon-volant et la danse sont mes sports préférés, mais ce sont aussi les activités auxquelles je me critique le plus. Quand je gâche mon service ou que je perds un point, je suis très fâché contre moi-même. Alors, la question que je me pose est : est-ce possible que les sports aient un effet négatif sur les personnes compétitives? J’ai parlé à deux entraineurs, Labelle et Connor Cyr. Voici ce qu’ils avaient à dire.
Conseils de deux entraineurs
Ma première question pour eux était : êtes-vous d’accord que les sports peuvent avoir un effet négatif? Les deux entraineurs ont très facilement dit oui! Mme Chantal et M. Connor l’ont remarqué à plusieurs occasions. En tant qu’athlète avec leur coéquipier, en entrainant des élèves et ils se sont eux-mêmes parfois sentis comme ça.
Cela m’apporte à ma deuxième question : quelles sont les stratégies qui permettraient aux personnes compétitives de ne pas ressentir des émotions négatives telles que la rage, la frustration et la peine? M. Cyr partage deux stratégies. Premièrement, lors du jeu, entourez-vous avec des personnes avec qui vous vous amusez. Deuxièmement, au lieu de placer l’importance sur la victoire, fixez-vous des buts personnels tels que d’améliorer son temps de course ou réussir une technique pratiquée. Il nous encourage aussi à trouver nos propres solutions, car nous sommes tous différents.
J’ai posé la question suivante à Mme Labelle : quelles sont tes stratégies pour aider lorsqu’un athlète devient trop compétitif? Elle propose que le joueur prenne de grandes respirations lors de l’activité, puis de penser à tout ce qu’il a fait pour le bien de l’équipe. De plus, il est très important de discuter des erreurs et de la frustration, ensuite de trouver des solutions. Il faut mettre moins de pression sur soi-même, un défi pour les personnes compétitives. Finalement, il faut se faire des rappels fréquents que ce n’est qu’un jeu. Voilà quatre très bonnes stratégies!
Puisque c’est maintenant la saison de ballon-volant, je vais essayer de me servir de ces six stratégies. Je suis certaine qu’elles aideront à améliorer mon comportement envers les sports et peut-être même éviter les blessures aux rassemblements des Lemieux lors de notre prochaine partie de cuillère!
