Le Festival international de la Chanson Granby (FICG) a accueilli 24 jeunes interprètes francophones du Canada pour son projet annuel destiné aux artistes de 14 à 17 ans. Deux des quatre musiciens de l’Ontario choisit pour participer à Jamais trop tôt, deux proviennent du Collège Notre-Dame.
Le projet se prépare tout au long de l’année et démarre avec l’écriture de textes de chansons en français dans des classes de secondaire. Les 24 meilleurs textes sont mis en musique par des demi-finalistes du FICG. Le festival choisit aussi 24 interprètes canadiens de 14 à 17 ans pour interpréter les 24 chansons qui formeront un album qui sera présenté durant la soirée de spectacle Jamais trop tôt, qui a eu lieu cette année le 23 aout.
Chloé Brideau et Danica Lavigne sont du Collège Notre-Dame à Sudbury. «On a été capable de participer grâce à notre performance de Quand ça nous chante de cette année, car il y a des juges qui choisissent les trois meilleurs chaque année et les envoient à Jamais trop tôt», indique Chloé Brideau.
La chanson interprétée par cette dernière a été mise en musique par Caroline Savoie. Elle avait ensuite deux semaines pour se préparer et pour la mise en scène. «C’était vraiment life-changing», dit-elle.
Le groupe des 24 interprètes provenant des quatre coins du pays s’est rassemblé à Granby pour collaborer et préparer le spectacle avec l’aide des professionnels du festival. De cette expérience, «un groupe d’amis pour la vie existe maintenant. On était des amis vraiment vite, on a vraiment juste cliqué très rapidement», explique Chloé Brideau.
La musicienne explique que le festival lui a montré le côté professionnel de la mise en scène. Le spectacle a été diffusé sur YouTube et dure environ 2 heures et 20 minutes.
Les deux ont chanté leurs chansons en solo et étaient aussi sur scène pour les performances d’autres chanteurs et chanteuses. «On a eu seulement trois jours à mettre le spectacle de 24 chansons ensemble. Il fallait qu’on connaisse nos parties d’avance, c’était très professionnel. J’ai beaucoup appris de cette expérience.»
«J’ai adoré ça. C’était inoubliable, dit Danica Lavigne. C’était tellement une belle expérience. Ça donne beaucoup de connexions.»
Pour la professeure de musique du CND, Renée Dupuis, voir ses élèves choisies pour participer au festival était comme de l’or. «Ce sont des artistes avec d’incroyables talents qui sont tellement humbles. Je suis fière et heureuse qu’elles aient été capables de vivre une expérience comme ça malgré la pandémie, puisque plusieurs projets scolaires ont été annulés. […] Tout de même, à cause de ce projet, ces filles-là ont été capables de briller», explique-t-elle.