Le Groupe Swing (LGS) est de retour sur la scène, malgré ses adieux faits en 2018. Cinq concerts seront présentés dans le Nord de l’Ontario. Le spectacle ÇA SWING a été créé spécifiquement pour le temps des Fêtes et «retourneront dans le bon vieux temps des albums plutôt folkloriques», dit-on dans le communiqué.
Le groupe avait fait une tournée d’adieu, Le grand salut, en 2018. Après un réexamen attentif de leur carrière, le groupe a décidé que ce n’était pas encore le moment de mettre un terme au voyage. «[L’annonce de notre retraite] a été reçue avec un choc et beaucoup de surprise des gens. C’était touchant», commence le leadeur du groupe et membre fondateur, Michel Bénac, en entrevue avec Le Voyageur.
«Mais en 2020 on avait mis notre retraite sur pause. On a décidé de repousser la retraite à la suite du succès que nous avons eu avec On perd la tête, qui a été un numéro 1 pendant 14 semaines, suivi par Thirsty qui lui aussi était un numéro 1, explique le chanteur. On a eu une carrière de 20 ans et puis jamais un numéro un. Donc, deux mois après qu’on dit qu’on prend notre retraite, nous avons la plus grosse année de notre carrière. Avec tout ça, tu prends du recul et penses d’attendre une minute.»
Suivant le lancement des multiples simples de 2018 à 2020, le groupe a lancé son sixième album, LGS, qui est essentiellement une collection de ces simples.
En repensant aux trois dernières années pendant lesquelles le groupe a sorti des simples, M. Bénac pense que le groupe envisagera dorénavant de poursuivre cette stratégie. «On aime vraiment faire des singles. […] Je trouve ça vraiment artistiquement stimulant de composer, enregistrer et sortir une chanson pendant la même période de temps. J’ai de la difficulté à faire un disque et de le vivre pendant quatre ou six mois. Je pense que je n’ai jamais été aussi inspiré de ma vie que pendant ces temps-là», dit-il.
Enfin de retour sur scène
Maintenant de retour sur la scène, le groupe sera à Chapleau (2 décembre), Kapuskasing (3), Hearst (4), North Bay (9) et Ottawa (10).
«J’ai jamais été aussi nerveux pour un spectacle que je le suis présentement. On retourne dans une mode électro-trad[itionnel] de LGS et ça fait au moins 15 ans que je n’ai pas chanté ces chansons-là devant le public. On veut faire un show du temps des Fêtes et de retourner dans ce temps-là. Ça va être une célébration, quasiment de notre passé. Je suis tellement excité», affirme Michel Bénac.
Avec eux en tournée sera un jeune artiste émergent en première partie : Vincent Bishop. «Il fait du trad avec une pédale loop, qui me fait vraiment penser à Swing à nos débuts. Il est spécial», dit M. Bénac.
Réflexion sur une longue carrière
Au fil des années, le groupe est passé du folk/pop/roots urbain à un son plus électronique. En repensant à l’évolution de sa musique depuis la première sortie du groupe, SWING : La chanson sacrée (2002), SWING : La vie comme ça (2004), SWING : Tradarnac (2008), Swing (2015), La folie (2016) et finalement LGS (2021), Michel Bénac mentionne qu’il est fier de la façon dont le style du groupe a changé. «La musique évolue avec le temps.»
Pour l’instant, il ne sait pas quand il s’arrêtera. «On va au moins se rendre à 25 ans de carrière, je me suis promis ça. Ensuite on va l’évaluer», lance-t-il