Du 16 au 17 septembre, les amateurs de science-fiction et de films d’horreur seront comblés avec le Sudbury Indie Creature Konvention (SICK) (ou la Konvention de créatures de Sudbury Indie). En plus d’un tournoi pour tous âges de Mario Kart sur grand écran, d’un concours de costumes et d’une discussion avec des artistes d’effets spéciaux, des courts et des longs métrages seront présentés. Entre autres le film américain Two Witches en présence de l’une des actrices principales, Rebekah Kennedy.
Le film Carmen sera présenté le 21 septembre. Il a été écrit et réalisé par la Canadienne Valerie Buhagiar et met en vedette Natascha McElhone. On y suit Carmen, une femme qui a pendant toute sa vie pris soin de son frère, le prêtre d’un petit village d’une ville de la Méditerranée. Éventuellement abandonnée par l’Église, les gens la prennent pour le nouveau curé et elle commencera à voir la vie autrement. Le film a remporté plusieurs prix dans des festivals et Valerie Buhagiar sera sur place pour un échange avec le public après la projection.
Le 24 septembre, ce sera la présentation du nouveau Sudbury’s Tiny Underground Film Festival (STUFF) (ou le Mini festival de films cachés). On y présentera deux films québécois : l’excellent Sousterrain et le tout nouveau La fin de Wondeland (en anglais), un documentaire qui suit Tara Emory, une artiste vétérane indépendante de l’industrie du sexe qui voit venir l’éviction de son immense studio, Wonderland. Il a été réalisé par Laurence Turcotte-Fraser. Le troisième film sera un autre film canadien, Tales from Gimli Hospital Redux, une production manitobaine datant de 1988. Des courts métrages feront également partie de la programmation.
Le retour des soirées d’improvisation (en anglais) — mises en veilles pendant la pandémie — se fera le 23 septembre.
Finalement, la Journée Vérité et réconciliation sera soulignée avec la présentation, à deux reprises, de (De)Colonial Relations, de la série Stories of Decolonization. Cette série documentaire basée sur des entrevues vise à donner au public les bases pour comprendre la colonisation et l’impact qu’elle a encore aujourd’hui. La présentation de 15 h aura des sous-titres en anishinaabemowin et celle de 18 h 30 sera en français et en anglais. Les présentations seront suivies par de sessions de questions.