le Vendredi 13 septembre 2024
le Lundi 7 novembre 2022 1:14 Arts et culture

Jouer avec la lumière

Samuel Choisy explique comment il parvient à obtenir certains effets de lumière sur ses œuvres.  — Photo : Julien Cayouette
Samuel Choisy explique comment il parvient à obtenir certains effets de lumière sur ses œuvres.
Photo : Julien Cayouette
Sudbury — Dans la plus récente exposition de la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO), l’artiste Samuel Choisy fait du dessin et de la peinture avec de la lumière comme matière première. Ses compositions ont toutes la photographie à leur origine. Il joue avec le temps d’exposition et la lumière pour créer des effets fantomatiques.
Jouer avec la lumière
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Ces papiers sensibles à la lumière sont restés immobiles pendant 6 mois dans des canettes de bière où un petit trou avait été percé pour laisser passer la lumière.

Photo : Julien Cayouette

La Galerie présente plusieurs œuvres inspirées par une résidence de M. Choisy à Sudbury au mois d’aout. Il y a une grande murale qui bloque la fenêtre de la salle et qui laisse entrer la lumière différemment selon la position du soleil. Des drapeaux où il a joué avec le temps d’exposition et des projections lumineuses. Une série avec des découpages de cartons. Finalement, une expérience avec des papiers sensibles à la lumière placés dans des canettes de bière qui ont été placées à différents endroits de la Place des Arts et une dans son atelier à Toronto.

Samuel Choisy a été inspiré par deux articles qu’il a lus. L’un qui disait que l’humain était en quelque sorte les yeux de l’univers. L’autre soulignant qu’il y avait autant de grains de sable sur terre que d’étoiles dans l’univers. Il a voulu connecter les deux avec des œuvres qui créent un lien entre le corps et les cieux.

Celui qui voulait être peintre mais qui a été séduit par la photographie est inspiré par l’étymologie du mot «photographie»; composé du mot grec «photo» qui veut dire «lumière» et de «graphie», qui veut dire «tracer». 

À travers ses techniques et ses expériences, il essaie de «percer la surface des choses», afin de voir ce que ces choses, notre perception et l’univers cachent.

Corps Céleste restera en place dans la GNO jusqu’au 22 novembre.