L’idée derrière Forteresse, comme l’explique Edouard Landry, était de construire une structure pour l’aider à s’isoler. L’album a pourtant été écrit en novembre 2018, bien avant que les confinements de la pandémie. «Je voulais juste me cacher», indique-t-il.
Le concept derrière les compositions était simple : il a nommé chaque chanson avant de les écrire. «J’avais pensé aux composantes d’une forteresse, explique-t-il. On a probablement besoin d’un pont, une minuterie, une oubliette et tout ça.» Effectivement, il y a des chansons appelées Le pont, Oubliette et Minuterie sur l’album.
Le sentiment de vouloir s’isoler du monde provient de l’impression d’être submergé par les médias et autres responsabilités. «Des fois, tu veux juste te cacher», dit-il. Ce n’est qu’une coïncidence que son album, qui parle d’isolement, sorte après la pandémie. «C’est un peu fou comment c’est tombé», dit-il.
L’album comprend dix chansons et a été écrit en une semaine. Il a été enregistré l’année suivante, en 2019. Depuis quelques années, Edouard Landry travaille sur plusieurs albums en même temps. Il souligne que parfois il se sent comme si les albums qu’il lance «étaient écrits par une autre personne», puisqu’ils sont souvent terminés depuis plusieurs mois, sinon des années.
L’auteur-compositeur-interprète mentionne que le prochain album qu’il publiera sera en anglais, comme son précédent Be Here Now (2021).
Le musicien a tenu un concert de lancement devant plus de 100 personnes le 18 novembre à la Salle Desjardins de la Place des Arts du Grand Sudbury. Son fils, Mathieu Landry, l’accompagnait sur scène à la batterie. «C’était vraiment une soirée spéciale», indique-t-il.