«C’est comme une sorte d’installation en bois avec une base et un squelette sur lequel je mets des toiles. Il va y avoir deux toiles qui vont comme envelopper cette sculpture, ce squelette et des lumières à l’intérieur», explique Mme Michaud.
«J’ai pensé à une histoire, car le thème“Ice Follies”, c’est de la glace mince. Mon imagination est allée dans la glace mince qui craque puis qui éclate parce qu’il y a des chaleurs et des journées de plus en plus chaudes.»
«Dans une espèce de bulle de la glace, il y a une petite bactérie nommée Albert qui s’est retrouvée là. Il ne savait pas exactement pourquoi il était là, ne se sentait pas très bien dans cet endroit-là et s’est mis à sauter, à vibrer et s’est retrouvé dans un meilleur endroit comme il a imaginé», raconte l’artiste.
Mme Michaud a en quelque sorte raffiné son style de création dans le Nord de l’Ontario.
Native de la ville de Québec, cette Franco-Ontarienne d’adoption a commencé son parcours en tant qu’étudiante à l’Université Algoma. Pendant plusieurs années, elle a enseigné des cours de communication en français dans cette institution postsecondaire tout en faisant des demandes de subventions afin de poursuivre sa passion.
En novembre 2021, elle a décidé de faire le saut et d’ouvrir une microgalerie d’art – La Galerie sans clous.
«C’est une galerie expérimentale, contemporaine. J’ai présenté cinq artistes et je vais en présenter deux autres avec une subvention que j’ai obtenue du Conseil des arts de l’Ontario [artiste et diffuseur]», dit-elle.
«Je fais ça pour un peu me développer et prendre des risques, puis avancer. Sinon, c’est un peu difficile à Sault-Sainte-Marie de vraiment connaitre des gens et de réseauter avec des artistes qui font des peut-être des choses un peu différentes.»