le Mercredi 15 janvier 2025
le Vendredi 21 juillet 2023 7:48 Arts et culture

Une courtepointe pour tous

  Photo : Shutterstock
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Rivière des Français — Les Courtepointières de la Rivière des Français ont reçu 25 000 $ du gouvernement fédéral afin de s’acheter une nouvelle machine à piquer. Le club se réunit trois fois par semaine pour partager des connaissances et travailler ensemble.
Une courtepointe pour tous
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Un lieu pour socialiser, apprendre et travailler, dit une membre du club, Denise Bouffard. Il s’agit d’un environnement accueillant. Toute personne intéressée peut s’inscrire et apprendre l’art de la fabrication de courtepointes. Cependant, «d’habitude, la première heure des classes, c’est pour se parler en prendre un café», dit-elle en riant.  

Le groupe était en besoin d’une nouvelle machine à piquer depuis un certain temps. «Ça nous sauve beaucoup de temps», dit Mme Bouffard. 

Les membres utilisent la majorité de leurs ressources afin de réaliser des courtepointes qu’elles donneront à divers organismes. Elles ont leur communauté à cœur, «il n’y a pas un nouveau bébé né à la Rivière des Français sans une courtepointe», lance Mme Bouffard.

Le club ne s’éloigne pas des projets communautaires. Par exemple, Noël dernier, le club a réalisé un partenariat avec l’École secondaire de la Rivière-des-français afin que certains élèves intéressés dans l’art de la courtepointe puissent réaliser leurs propres œuvres.

À son apogée, le groupe accueillait près de 40 membres hebdomadairement. Depuis la pandémie, ce chiffre a été coupé de moitié. «C’est vraiment dommage, dit Mme Bouffard. Il y en a plusieurs qui ont déménagé. Mais on recommence à voir un intérêt.»

Lancé en 2001 par Armande Demers, le club a changé de locaux plusieurs fois au fil des années. Les membres se rencontrent maintenant dans un local à l’École secondaire de la Rivière-des-français depuis 2015.

Une courtepointe est composée de trois épaisseurs. La couche du milieu est la membrane qui lui donnera son aspect matelassé. La courtepointe, c’est l’art de l’assemblage des tissus soigneusement choisis ou à partir de vieux vêtements portés par des êtres chers. Dans les deux cas, l’art de la courtepointe est aussi dans la finesse et la complexité du dessin avec des dizaines de milliers de points de couture lors du picage, et ce, sans que la courtepointe gondole. 

Le financement a été accordé au groupe à travers le programme Nouveaux Horizons pour les ainés (PNHA). Cinq autres organismes de la région ont bénéficié du PHNA cette année : le Centre culturel Réal Belisle de Blizzard Valley a reçu 24 692 $; Service Goshénite pour les ainés a 25 000 $; la municipalité de Killarney reçoit 14 819 $; le Centre de soins de longue durée Valley East Inc (Jarlette Health Services) 9 831 $ et la Fédération nationale des retraités obtient 19 334 $.