La thématique du projet est simple : montrer des photographies prises par l’artiste de gens interviewés dans le centre-ville. En même temps, l’enregistrement de l’entrevue est diffusé. Il en résulte une convergence d’opinions, de pensées, d’histoires et d’émotions reliées au centre-ville, suivie d’une photographie.
M. Cueto est passionné par le quartier. «J’ai un studio au centre-ville. J’aime ça ici. J’entends toujours les gens en parler de manière négative. On le voit dans les articles de journaux et les sections de commentaires, qu’il s’agisse de la drogue ou des sans-abris, qui sont une réalité. Mais je voulais juste savoir s’il y avait un autre aspect à prendre en compte. J’ai trouvé que ce n’était pas juste moi qui partageais ces pensées-là.»
Il mentionne qu’il avait du mal à aborder les gens dans la rue. «Je choisissais un endroit où je me sentais à l’aise. Je devais approcher les gens et engager la conversation. Je choisissais les gens souvent en observant ceux qui me regardaient ou ceux qui s’habillaient curieusement. Beaucoup de gens me disaient qu’ils étaient occupés», dit-il.
Il a trouvé l’expérience, qu’il a commencée le 1er septembre, extrêmement enrichissante et ajoutera chaque vendredi de nouvelles photos au diaporama extérieur de la Place des Arts ainsi qu’à l’intérieur de la GNO.
La philosophie qui sous-tend son travail artistique l’entraine à entrer en contact avec les autres. «J’ai toujours dit qu’une photographie n’est pas une photographie s’il n’y a pas d’être humain. Je n’aime pas photographier des arbres, des rochers ou des choses comme ça. Les gens racontent des histoires.»
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