Pour Dayv Poulin, Tout est relatif
L’auteur-compositeur-interprète franco-ontarien Dayv Poulin a lancé un nouvel album en tant qu’artiste solo, Tout est relatif, le 26 octobre. Dans le Nord de l’Ontario, il est aussi connu comme Le Paysagiste, ancien membre du groupe Les Chaizes muzicales et de Konflit Dramatik. Il espère que le succès qu’il a rencontré l’année dernière avec ses nouvelles chansons lui apportera de nouvelles opportunités.
Le début de cette nouvelle aventure solo pour M. Poulin a commencé avec son premier simple, Simple de même (27 octobre 2022), qui a connu un grand succès. La réception l’a encouragé à continuer. Il a répondu à l’appel avec La vie est bonne (12 mai) et Comme ça qu’ça marche (3 octobre), qui ont également connu du succès à la radio. Ces chansons figurent toutes sur l’album Tout est relatif.
«J’ai toujours aimé cette expression-là, “Tout est relatif”, dit le chanteur. Un peut voir un six et un autre un neuf. Ça dépend vraiment d’où tu es dans ta vie.»
L’album s’articule en grande partie autour d’une formule musicale spécifique à laquelle Dayv Poulin s’intéresse en plus de parler de l’amour et d’aimer les choses «simples» que la vie peut nous présenter. En travaillant dans l’industrie de la radio et étant admirateur de musique pop, M. Poulin a naturellement été attiré par les ingrédients qui font le succès d’une chanson radiophonique.
Il a suivi un processus de création qu’il n’a jamais fait auparavant. Lorsqu’il s’est rendu compte qu’il avait une chanson suffisamment bonne pour aller voir le réalisateur de l’album, Shawn Sasyniuk, ils se sont concentrés sur l’enregistrement de la voix et la guitare acoustique.
Pour d’autres projets, il passait des heures entières à enregistrer les détails des arrangements. Pour celui-ci, il a confié une grande partie de la réalisation aux frères Joly : Simon Joly (Les Rats d’Swompe, Akoufen) et Marc-Antoine Joly (JOLY, Céleste Lévis, Akoufen). «C’était très intéressant pour moi puisque j’ai pu écouter le tout en tant qu’auditeur», explique-t-il.
NDLR : Dayv Poulin est animateur et directeur musical de la radio Le Loup FM, station associée au Voyageur.
La conclusion d’un long voyage
Edouard Landry lance le dernier de sa série d’albums consacrés à un long voyage de l’Est à l’Ouest. Land’s End est sorti le 27 octobre.
La série d’albums bilingue débute avec le premier de l’auteur-compositeur-interprète, Pomme Plastique (2015), à New York. Puis il nous emmène à Chicago (Pomme Plastique II – 2016), Los Angeles (Pomme Plastique III – 2019), San Francisco (Be Here Now – 2021) et un retour à San Francisco avec Land’s End, inspiré par le train qui amène le marcheur à la fin de l’Ouest, appelé le Land’s End trail.
«Je me souviens quand j’ai été là, à Land’s End. C’est là où le concept des albums m’a vraiment frappé», dit-il.
Septième album en 8 ans, l’artiste se donne des défis d’écriture par album, comme l’ajout de nouveaux instruments et l’essai de différentes collaborations.
Par exemple, la vidéo du simple du nouvel album, Lightouse, a été créée avec le marionnettiste Dylan Gibson et le réalisateur Gerry Kingsley. «Je suis un grand Muppet fan», souligne-t-il. Le vidéoclip, qui met en scène Puppet Ed, est disponible sur YouTube. Aujourd’hui, Puppet Ed a trouvé sa place dans le studio d’Edouard Landry.
Bien que ce travail marque la fin d’une série d’albums, il assure qu’il continue d’écrire et d’enregistrer de la musique.