En 2022, 18 employeurs y avaient fait des présentations pour plus de 300 chercheurs d’emploi. «Après la Foire, on a eu de la rétroaction des employeurs qui ont vraiment aimé le format», indique le coordonnateur du projet Communauté francophone accueillante de Sudbury (CFA Sudbury), Moïse Zahoui.

La Foire se déroule entièrement en format virtuel avec deux types d’activités. Il y a une séance d’accueil où les employeurs ont 20 minutes pour se présenter. Suivent 50 minutes de rencontres rapides (style speed dating). En moyenne, 45 chercheurs d’emploi ont participé à chacune des présentations d’employeurs, peut-on lire dans le communiqué.

Moïse Zahoui précise que le format virtuel a été l’un des avantages les plus appréciés par les participants. La foire s’adresse aux résidents permanents et temporaires déjà à Sudbury, mais aussi d’ailleurs, à ceux qui ont un permis d’étude ou un permis de travail, ainsi que les étrangers qui possèdent une autorisation de travail, qui souhaitent immigrer au Canada et s’installer dans cette ville.

Le format virtuel permet aussi à tout le monde de participer efficacement, selon son emploi du temps. «C’était quelque chose que les employeurs ont apprécié. On ne les immobilise pas pendant une journée. Pour les chercheurs d’emploi aussi c’est intéressant. On a pu voir un participant en train de déposer sa fille à la garderie, mais pendant qu’il faisait ça, il pouvait se connecter» et écouter les présentations, raconte M. Zahoui.

Sans donner de chiffre, le coordonnateur confirme que les échanges de l’an dernier ont mené à des embauches, aussi bien des gens de Sudbury que de l’extérieur du Canada et qui ont immigré ici. Pour cette deuxième édition, les organisateurs mettent en place des outils qui leur permettront de mesurer plus précisément les résultats positifs de la Foire.

Le succès se voit quand même à travers les conversations des employeurs qui ont embauché quelqu’un et qui vantent le format, dit le coordonnateur. Ce qui a pu mener à la hausse des inscriptions des employeurs. 

On pourrait aussi s’attendre à ce que le nombre de chercheurs d’emploi soit à la hausse, puisque l’ouverture des frontières après la pandémie a entrainé un nouvel afflux de nouveaux arrivants.

La version de ce texte dans l’édition du 8 février du Voyageur comporte une section supplémentaire concernant la langue de travail.