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Tcheli Yao s’est lancée dans la vente de vêtements en ligne, surtout sur Instagram et Tik Tok. L’élève de l’École secondaire Macdonald-Cartier vend des vêtements de sport et de détente. «Ma mère aussi est vendeuse et depuis que j’ai 10 ans, je l’accompagne dans des marchés ou pour des démonstrations chez les gens», raconte-t-elle.

Mme Yao a grandement apprécié les formations offertes dans le cadre du programme. «J’ai pu en apprendre plus sur l’entrepreneuriat, surtout sur la comptabilité, je ne connaissais rien de ça.»

Elle retiendra surtout les notions de markéting qu’elle a apprises pendant les ateliers et sa propre expérience.

Roxy Lip Gloss

En plus de la vente en ligne sur Instagram et Tik Tok, vous pourriez trouver Roxane Kamagate au marché de Sudbury le samedi. Elle y vend des produits pour les lèvres qu’elle fabrique elle-même.

«Je les fais à la maison moi-même. Je commande les tubes et le lip gloss base, je le mélange avec des huiles comme de noix de coco et de l’huile de vitamine E.» 

Son amour du maquillage et des produits de beauté a rendu son choix d’entreprise facile. «C’est ce que j’aime faire et j’en utilise tout le temps moi-même, alors c’était facile pour moi.»

Elle a entendu parler du programme d’Entreprise d’été à l’École secondaire Macdonald-Cartier à travers le programme C’est moi l’boss, qui a un concept similaire. Entreprise d’été lui a donc permis de continuer l’apprentissage qu’elle avait commencé et son entreprise au cours de l’été.

Mme Kamagate a surtout apprécié les formations données par des entrepreneurs expérimentés. Elle aime aussi le contact direct avec ses clients au marché.

Même si elle vise une carrière en médecine, Roxanne Kamagate à l’intention de garder son entreprise en marche pendant encore quelques années. 

Solace Supply

Emma Lapointe étudie déjà en entrepreneuriat à l’Université Laurentienne. En plus d’Instagram et de Tik Tok, elle a aussi un site web où elle vend des sweatshirts et des sweatpants. 

«Depuis que je suis très jeune, j’ai un grand intérêt dans le linge et la mode. Je savais que je voulais un jour être capable de créer mes propres designs et mon propre linge», dit l’ancienne élève du Collège Notre-Dame.

Sa mère est enseignante en art, dit-elle, alors elle a appris très jeune à dessiner et peindre. «Être capable de faire des images et de les mettre sur du linge et le partager, c’est un peu un outlet pour ma créativité.» Sa première collection est sobre, mais elle souhaite en créer des plus élaborés.

Son cours préféré à l’université a justement été celui où ils explorent la création d’une entreprise et la production d’un plan d’affaires. Entreprise d’été lui a permis de mettre en pratique cet apprentissage et tous les autres qu’elle a acquis en trois années universitaires.

Elle a tout de même appris de nouvelles choses. Surtout en écoutant les différentes perspectives et visions sur l’entrepreneuriat des conférenciers qu’ils ont rencontrés et des autres participants au programme. «J’étais concentré sur une perspective, mais de le voir sous tous les angles, c’était vraiment bénéfique», dit-elle.

Un coup de main

Le programme Entreprise d’été du gouvernement de l’Ontario offre 3000 $ à des jeunes du secondaire et du postsecondaire pour lancer leur propre entreprise. Ils suivent des formations sur la comptabilité, la fiscalité, le markéting, le plan d’affaires… 

Les autres participants au programme cette année ont créé des entreprises qui revend des Lego usagés, fait de l’impression 3D, fabrique des produits de décoration ou garde votre animal de compagnie.