M. St-Louis était l’un des acteurs principaux durant la crise scolaire de Sturgeon Falls. En 1971, il faisait partie d’un regroupement d’élèves qui s’est mobilisé pour faire la grève, manifester et revendiquer la création d’une école de langue française séparée de l’établissement anglophone.
«On croyait que c’était une bonne façon de le faire à l’occasion du cinquantième», explique le directeur de Franco-Cité, René Dubuc.
Le vendredi 7 octobre, après des retards entrainés par la pandémie, le personnel et les élèves de Franco-Cité ont été en mesure d’accueillir la famille St-Louis et plusieurs invités pour le dévoilement d’une plaque à l’entrée de la salle.
«À l’intérieur, on a l’intention d’avoir des images de 1971 de gens, dont une photo qui est assez populaire de lui avec son mégaphone en train de faire des ralliements devant l’école», poursuit le directeur.
Les organisateurs ont pris le temps de se remémorer les actions de l’année 1971. Il y avait des articles et des photos de l’époque et une table de journaux à feuilleter. « On avait des anciens qui étaient présents en 1971 qui ont été ici aussi lors de cette journée pour vivre le moment avec la famille», dévoile M. Dubuc.
Lorsque l’école a ouvert ses portes pour la première fois, M. St-Louis y est devenu le premier premier ministre des élèves.
Les enseignants espèrent faire connaitre davantage ses réussites auprès des élèves actuels et futurs de Franco-Cité afin de les inspirer à réaliser leurs propres objectifs.
«Ça va nous permettre de sensibiliser les nouveaux étudiants sur qu’est-ce qui s’est passé pour la bataille de notre école, [car] c’est facile à oublier à travers les années», indique le conseiller des étudiants de Franco-Cité, Yves Lafrenière.
«Ça va être là pour nous dire : “Aye, c’est qui ça ce gars-là? Qu’est-ce qu’il a fait?”. Franco-Cité travaille très fort pour être l’école numéro un de la communauté. On est un pilier de la communauté et je pense que cette salle reflète un peu ce travail d’arrachepied», dit M. Lafrenière.